Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 21:09

Capture-d-ecran-2012-11-27-a-06.42.23.pngCapture-d-ecran-2012-11-17-a-11.12.44.png

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 00:47

Capture-d-ecran-2012-11-30-a-23.10.10.pngCapture-d-ecran-2012-11-22-a-22.12.48.png

 

 

Capture-d-ecran-2012-11-22-a-22.11.12.pngCapture-d-ecran-2012-12-04-a-07.09.01.png

Capture-d-ecran-2012-12-04-a-06.54.35.pngCapture-d-ecran-2012-12-02-a-17.21.49.pngCapture-d-ecran-2012-12-02-a-17.27.15.pngCapture-d-ecran-2012-12-04-a-06.45.29.png

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 21:39

Capture-d-ecran-2012-11-15-a-21.29.59.png

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 06:35

sepe-effects-impacts-on-society.jpgsolar-sentinels.jpg

Le 16/11/2012 :

Au fur et à mesure que le temps passe et que l’échéance approche, il est de bon ton de dénoncer l’imposture de cette « fin du monde » annoncée pour le solstice d’hivers 2012 selon le calendrier Maya. Les porte-parole de la « rationalité » érigée en méthode à penser totalitaire nous inondent de leurs fragiles certitudes et de leurs croyances pour démontrer  au quidam en quoi cette perspective catastrophique est une ânerie, une dangereuse dérive millénariste qui favoriserait les illuminés de tous bords, les gourous des sectes avides de poignons et d’adeptes aisés crédules, les délires d’une communauté qui aurait perdu son esprit critique et qui n’aurait pas une once de culture scientifique… On peut poursuivre ou simplement aller visiter quelques forums où nos brillants  messieurs « je sais tout » nous rassurent  et balayent d’un revers de la main ces foutreries…

Loin de moi l’idée d’affoler les populations, ni comme la Pithye de Delphes, de prédire l’imminence d’une quelconque catastrophe. Je veux simplement introduire un bémol dans toutes ces rassurantes « déclarations » et  introduire un facteur peut-être un peu oublié dans toutes ces belles rhétoriques :  La méthode Coué n’est pas un gage de conformité avec la réalité !  

Pour commencer, faisons un petit tour historique et allons chercher dans les comptes rendus de l’académie des sciences de Clermont Ferrand de 1859 un court extrait de l’essai « Sur les lois  et sur l’esprit de réforme » par M. Enjubault page 302 et demandons à nos spécialistes de la rationalité qui ont réponse à tout l’origine de ceci :

«On se souvient que les découvertes de Pallas, en Sibérie, parurent confirmer le système du refroidissement graduel des régions polaires et de l’émigration des animaux du nord vers le midi. Plus tard, un fait vient renverser cette conjecture et semble propre à démontrer que le refroidissement du globe, loin d’avoir été graduel, a été au contraire subit et instantané, et qu’il a dû faire périr tous les animaux qui habitaient certaines régions. On avait trouvé, en 1769 et 1806, un rhinocéros et un éléphant dans la terre gelée, avec leur peau et leur chair, et pour expliquer le parfait état de conservation des deux cadavres d’animaux, on supposait une révolution dans tout le système solaire. »

ou encore ceci dans l’éloge historique de Cuvier par M. Flourens :

« En 1769, Pallas publia son premier mémoire sur les ossements fossiles de Sibérie. On n’y put voir sans étonnement la démonstration de ce fait que l’éléphant, le rhinocéros, l’hippopotame, tous animaux qui ne vivent actuellement que sous la zone torride, avaient habité autrefois les contrées les plus septentrionales de nos continents.

Le second mémoire de Pallas dut beaucoup plus étonner encore ; car il y rapporte ce fait, qui parut effectivement alors à peine croyable, d’un rhinocéros trouvé tout entier dans la terre gelée, avec sa peau et sa chair ; fait qui s’est renouvelé depuis, comme chacun sait, dans cet éléphant découvert en 1806, sur les bords de la mer Glaciale, et si bien conservé que les chiens et les ours ont pu en dévorer et s’en disputer les chairs. »

Oui par quel phénomène peut-on retrouver un rhinocéros ou un éléphant, parfaitement conservés, avec l’estomac encore rempli d’un repas qu’ils venaient de prendre en pleine Sibérie, complètement congelés depuis des lustres?

Le 09/12/2012 : Un problème d’invariant :

Peut-être qu’un invariant de notre univers n’est autre que cette variabilité qui semble être chevillée au cœur de nos processus d’existence et cela quelle que soit l’échelle prise pour observer. Des expressions atomiques aux chambardements galactiques, la variabilité est l’invariant de l’infinité, et en quelque sorte une clé de décodage de notre réalité, notre lien cosmique oublié. En effet, en réduisant notre monde à « l’observable » de nos sens nous en oublions les fabuleuses intrications qui s’enchevêtrent dans une réalité kaléidoscopique et multicouches imbriquées comme des pelures d’oignon. L’explication globale n’existe pas car chaque couche qui prétend à la totalité se retrouve immanquablement recouverte par celle qu’elle pensait expliquer,  encadrer.

Exercice pratique à l’échelle du système solaire de cet invariant, « la variabilité ». Vous n’êtes pas sans avoir observé les changements continus et amplifiés qui impactent notre planète. On peut, pris par les sirènes de l’information, penser que ces changements sont principalement imputables à l’homme et directement liés à notre impact anthropique sur la planète, et notamment dans cette affaire de production de gaz à effet de serre (CO2 et compagnie, etc..). C’est dans tous les cas le dogme qui nous est servi quotidiennement maintenant avec un brin de culpabilisation nous rendant finalement responsables de cet état de fait. Vous noterez au passage que dans cette belle rhétorique pour sauver la planète d’autres pollutions ou changements sont étrangement absents du paysage alors même que leurs origines anthropiques ne font là aucun doute (pour ne pas les citer, contaminations radioactives issues d’accidents nucléaires majeurs voir encore pire d’utilisation intentionnelle et criminelle d’armements à uranium appauvri dans le cadre de conflits iniques prétendus défendre la « liberté », en fait des guerres de prédations. Pollution électromagnétique de notre biosphère dont il serait urgent de mener des études non pas uniquement localisées de leurs effets mais aussi de les resituer dans un contexte global) et quelles sont susceptibles de provoquer des conséquences planétaires incalculables.

Mais revenons à notre système solaire et à cet invariant, la variabilité. Elle se décline aujourd’hui selon 3 axes qui sont en fait intimement intriqués :

-De l’importance cosmique et notamment de notre environnement interstellaire proche. En fait les changements de densité du milieu que traverse le soleil dans sa course galactique (nuages de gaz, voir poches localisées, poussières et plasmas, rayonnement cosmique , champ magnétique interstellaire et toutes sortes d’éléments venant modifier l’héliosphère,  la position des interfaces « système solaire » /espace intersidéral. Des travaux très récents mettent en exergue que ces changements seraient à prendre en compte en particulier dans les travaux d’exobiologie car ils contribuent comme la zone habitable autour des étoiles à créer ou modifier les conditions d’émergence de la vie (cela marche aussi dans l’autre sens…).

-De l’importance de cette variabilité cosmique qui se mesure à l’échelle des millions d’années mais pas uniquement (car les effets pourraient aussi se mesurer à échelle humaine!) sur notre astre induisant par la même une certaine variabilité, ce dernier se comportant comme un résonateur de l’espace extérieur.

-De l’importance de cette variabilité de notre soleil sur notre belle planète qui loin d’être à se promener dans sa course elliptique autour du soleil dans un vide interplanétaire croise en fait particules, champs, CME et cordes magnétiques dans cette ritournelle éternelle et se comporte elle aussi comme un résonateur du soleil créateur.

Alors si effectivement on ne peut nier les effets de l’homme sur la planète, je dirai qu’il faudrait peut-être aussi envisager l’acteur principal des changements qui pourrait se nommer, par transitivité et résonateurs imbriqués,  « Notre connexion cosmique ». Je développerais ce point et montrerais en quoi il est majeur dans notre évolution contemporaine. Devant le bordel planétaire actuel, on pourrait même se demander si une frange, une élite n’est pas au courant de ces changements à venir et si cette élite, loin de s’occuper par altruisme des habitants de cette planète ne préparerait pas tout simplement la sauvegarde de ses fesses. Pour cette frange d’enfants de salauds, champions du tout à l’égo,  il n’existerait pas de mots pour décrire leurs criminelles manipulations, leurs infâmes collusions, leurs indicibles maux. Ils auraient cependant oublié un facteur clé de cette problématique, c’est que le partage, même du pire est toujours à privilégier dans une période d’apocalypse et que la vie choisit elle même ses champions.

Quel est le cadre d’invariance de l’invariant « Variabilité » ? Une histoire d’horloge, de monument, de calendrier ?

Ce fil sera complété petit à petit si le temps m’est permis

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:43

[0] Enrico Fermi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enrico_Fermi

« Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, Fermi émigre aux États-Unis le 2 janvier 1939 avec toute sa famille et enseigne à Columbia avec son collègue Leó Szilárd. Ils travaillent ensuite ensemble à l'université de Chicago à l'élaboration d'une pile atomique, le premier réacteur nucléaire. Le 2 décembre 1942 est obtenue la première réaction en chaîne contrôlée de fission. Il travaille ensuite au Laboratoire national de Los Alamos jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale au sein du projet Manhattan. Il sera fait citoyen américain en 1945 en récompense de ses travaux sur la bombe atomique. »

Je me demande si Fermi n'aurait pas eu accès à certaines informations de première main, par exemple datant de 1947 ?

[1] Emil John (Jan) Konopinski

http://en.wikipedia.org/wiki/Emil_Konopinski

 Emil John (Jan) Konopinski (Decembre 25, 1911 in Michigan City, Indiana – Mai 26, 1990 in Bloomington, Indiana) était un scientifique nucléaire  américain d’origine polonaise. Il était professeur de physique à l’université de l’Indiana. Durant la deuxième guerre mondiale, il collabora avec Enrico Fermi sur le premier réacteur de l’université de Chicago. Il rejoignit aussi le projet Manhattan pour développer la première bombe nucléaire. Il montra avec C.Marvin et Edward Teller qu’une explosion thermonucléaire ne pourrait pas enflammer l’atmosphère et ne pourrait pas détruire la Terre.

[2] Edward Teller

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Teller

Edward Teller (nom original hongrois Teller Ede) (né le 15 janvier 1908 à Budapest et décédé le 9 septembre 2003 à Stanford) est un physicien nucléaire hongro-américain.

Il est connu proverbialement comme le père de la bombe à hydrogène et un fervent défenseur de cette arme, à l'encontre de plusieurs scientifiques ayant travaillé avec lui sur le Projet Manhattan (notamment Robert Oppenheimer). Cela entraîna une profonde rupture entre lui et le reste du monde scientifique, à tel point qu'Isidor Isaac Rabi déclare : « Le monde serait meilleur sans Edward Teller ».

[3] Herbert Frank York

http://en.wikipedia.org/wiki/Herbert_York

Herbert Frank York (né le  24 Novembre 1921) est un physicien nucléaire américain. Il a mené de nombreuses recherches  pour le gouvernement des Etats Unis et  rempli des fonctions administratives dans divers instituts d’éducation.

[4] A ce titre la remarque de Kenneth Bainbridge, responsable des essais, après l'explosion de la première bombe nucléaire, est particulièrement pertinente. Si Teller, dans son délire de puissance citera une phrase du Bhagavad-Gita « Maintenant je suis Shiva, le destructeur des mondes », Bainbridge répondra :

« À partir de maintenant, nous sommes tous des fils de putes »

Aujourd'hui, le site de l'explosion expérimentale est marqué par un monolithe conique noir de silice, résultat de la fusion du sable sous l'effet de la chaleur provoquée par l'explosion.

monolhite 101311 1837 Maisosontil2

[5] Selon Fermi, tout ce qui a une probabilité inférieure à 20 %.

[6] Le paradoxe du plancton :

http://www.obs-vlfr.fr/~dolan/html/PFD/2007/paradoxe%20du%20plancton.pdf

[7]Lotka-Volterra

http://fr.wikipedia.org/wiki/Équations_de_Lotka-Volterra

Vito Volterra et Marcel Brelot, Théorie mathématique de la lutte pour la vie, Paris, Éditions Gauthier-Villars, 1931.

Variations and fluctuations of the number of individuals in animal species living together. In Animal Ecology. McGraw-Hill, 1931. Traduit de l'édition de 1928 par R. N. Chapman.

[8]Cette partie est très fortement inspirée de la publication

Tsiolkovsky, Russian Cosmism and Extraterrestrial Intelligence : Vladimir Lytkin, Ben Finney and Liudmila Alepko article paru dans la Royal Astronomical Society.

Ainsi que des publications de Vladimir Lytkin

http://www.isunet.edu/academics/publications/faculty-publications/1139-lytkin-vladimir-publications

[9]Konstantin Tsiolkovsky :

1857-1935 : Est la première personne ayant développé les bases théoriques du voyage spatial. Tsiolkovsky travailla sur la physique de la propulsion des fusées dans l’espace et il publia en 1903 un papier intitulé « L’exploration de l’espace au moyen de systèmes réactifs » dans lequel il développa mathématiquement sa théorie du voyage spatial. En 1920, il publia une nouvelle de science fiction décrivant la vie dans une station spatiale en orbite autour de la Terre. Il se concentra le restant de sa vie sur des questions philosophiques  mais ses travaux restèrent méconnus, peut-être à cause de leurs contenus religieux et spirituels qui firent de Konstantin une figure de cet énigmatique mouvement philosophique appelé le Cosmisme Russe. Le Cosmisme Russe embrasse l’histoire et la philosophie de l’origine, de l’évolution et du futur de l’univers et de l’humanité dans leur unité génétique et leurs influences mutuelles. Le Cosmisme Russe qui est apparu à la fin du XIX siècle et au début du XX ième est un mélange de divers éléments tel que les traditions philosophiques de l’est et de l’ouest, la théosophie, le panslavisme et la pensée religieuse russe orthodoxe le tout mélangé avec un optimisme technologique image de la science conquérante de l’époque. Il inclut de nombreux penseurs, philosophes (Fédorov par exemple qui inspira Dostoevsky et Tolstoy), poètes, peintres ainsi que des scientifiques comme l’inventeur du concept de biosphère Vladimir Ivanovich Vernadsky !

Selon la pensée de Fedorov, tout dans l’univers du plus petit grain de poussière aux étoiles gigantesques et aux galaxies distantes est en vie et dispose d’un certain degré de conscience. Comme êtres doués d’une conscience plus élevée, les humains et les êtres doués de conscience ont un rôle spécial, en introduisant le concept et le but dans la nature chaotique de l’univers ici sur Terre, dans le système solaire mais aussi partout dans l’univers. Nous construisons des ponts sur le chaos et l’on pourrait rapprocher cette pensée de celle de Deleuze dans son ouvrage « qu’est ce que la philosophie ». Les ponts ne s’autodétruisent, ne se détruisent pas, ils se complètent. Ils offrent de nouvelles voies et l’on pourrait comprendre par cette analogie tout l’intérêt qu’il y aurait à partager « nos ponts sur le chaos » entre espèces différentes, car chacun de ces ponts est différent et mène sur des chemins diversifiés et complémentaires (Une autre analogie, cette fois faisant appel à la science fiction pourrait imager ces ponts sur le chaos comme autant de monolithes servant de connexion « neuronale » au cerveau multicivilisationnel qui se constitue dans l’univers. C’est aussi un peu ces voies qu’emprunte Elie dans « Contact » lorsqu’elle chemine avec sa boule dans l’univers des possibles en tant que « grain » d’information « terrienne ».). Peut-être est ce là une des clés de cette éthique cosmique qui mettrait le partage en priorité par rapport au carnage qui lui ne conduit qu’à une impasse entropique. Etonnant que des philosophes et des penseurs d’il y a un ou deux siècles aient eu cette fabuleuse intuition…

[10] Concepts en tant qu’esperanto cosmique.

 Le concept est peut-être l’unité de base de la communication.L’esperanto cosmique ne serait pas à base de mots ou de son mais bien plutôt sur la base de concepts qui constitueraient les briques de la connaissance, une sorte de lego de l’intelligence que les êtres vivants associeraient selon leurs sensibilités. Peut-on alors identifier les invariants de cet alphabet de la connaissance ?

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2581.htm

« Le cerveau des insectes est capable de fabriquer et de manipuler des concepts(1) abstraits. Il peut même utiliser simultanément deux concepts différents afin de prendre une décision face à une situation nouvelle. Ce résultat totalement inattendu a été obtenu par l'équipe du professeur Martin Giurfa au centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier)(2). Cette capacité, que l'on croyait propre aux humains et à quelques primates, montre que des analyses cognitives sophistiquées sont possibles en l'absence de langage et malgré une architecture neurale miniaturisée. Ces travaux, publiés dans la revue PNAS, remettent en cause de nombreuses théories dans des domaines tels que la cognition animale, la psychologie humaine, les neurosciences et l'intelligence artificielle. »

http://www.pnas.org/content/early/2012/04/18/1202576109.abstract

Simultaneous mastering of two abstract concepts by the miniature brain of bees

image_abeille.jpg 

La langue n’est que le vecteur des concepts, un véhicule. Il n’y a pas d’universel mais juste des invariants qui se reflètent de mille façons dans les consciences. Des concepts en somme, ou en forme. Les formes expriment l’indicible,  ce que les mots ne peuvent pas même tracer et sont la base d’une communication avec l’étranger absolu.

al_St_Exupery07_Le_Petit_Prince.jpg

Dans cette œuvre alchimique d’Antoine de Saint Exupéry, « Le petit prince de Saint Exupéry », n’est ce pas par le dessin justement que s’engage la conversation avec ce qu’il faut bien appeler un extraterrestre venant de l’astéroïde B612 ? Cette œuvre magnifique et allégorique ne jette t’elle pas les ponts d’un entendement qu’il nous faudrait retrouver ? N’est-il pas temps de retrouver notre indianité, nous ressouvenir en sommes ? « Dessine moi un ET. »

[11]  L'Homme unidimensionnel

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Homme_unidimensionnel

 

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 21:24

I Le paradoxe de FERMI.

Il me semble important de resituer l’origine de ce paradoxe pour comprendre l’écho qui lui est donné et pour mesurer ce qu’il a « formaté » en tant que réponses dans la recherche de notre alter ego des étoiles. Pour commencer, cette problématique de l’existence d’un autre dans le cosmos n’est pas le seul apanage d’une pensée issue du complexe militaro industriel qui aurait pondu un « paradoxe » pour mieux évacuer cet autre dérangeant au fin fond de la rationalité « autorisée », c’est à dire dans le placard à balais des sujets à remiser, ou plus simplement dans son bestiaire nucléaire des feux de l’ère et de la démence de ses enfers (Le diable aime garder le secret et ne pas partager l’information clé).  Cet apparent « paradoxe » résulte en fait d’une longue tradition pluraliste qui remonte aux calendes grecques (et pas uniquement, car il est embarqué/imbriqué dans ce questionnement sur l’existence d’autres êtres doués de conscience que se posent les hommes depuis d’Epicure jusqu’à la Chine ancienne et ce fabuleux XVIII siècle dont l’onde de choc se prolongea dans le XIX siècle) et vouloir confiner/conserver ce sujet dans le formol des études en chambre est une sorte de mutilation de notre âme collective.  Qui mieux que Tsiolkovsky, cet apôtre du cosmisme resituant l’homme dans sa dimension cosmique, cet inventeur de la fusée qui permit à l’homme de s’échapper de l’attraction terrestre (et de quitter son berceau tout en prenant conscience de l’incommensurabilité des cieux et de la petitesse de notre orange bleue) a finalement le mieux mis ce « paradoxe » en lumière à l’orée du XX ième siècle.

II L ‘origine de la question de Fermi : Mais où sont-ils ?  Un billet simple pour le folklore !

Selon la vulgate officielle, la question aurait été posée à l'été 1950 à la cafétéria du Los Alamos National Laboratory lors d'un repas auquel participaient Enrico Fermi[0], Emil Konopinski[1], Edward Teller[2], and Herbert York[3] et quelques autres (mais ce n’est pas certain), des hommes qui ont été parmi les concepteurs, les architectes des bombes nucléaires et thermonucléaires donnant à l'humanité un cadeau empoisonné, le moyen de son autodestruction[4]! Teller a d'ailleurs inspiré Stanley Kubrick dans son docteur Folamour.

Quand Konopinski rejoignit les autres convives pour le repas, ils étaient en train de discuter des preuves concernant les soucoupes volantes. Konopinski se rappela alors d’un dessin humoristique paru dans le magazine New Yorker à propos de la disparition des poubelles publiques de la ville de New York et où l'on voyait de petits hommes verts avec des antennes ramasser des poubelles. Il en fit part à ses collègues :

 Ovni_Fermi.jpg

Fermi aurait alors répondu qu'il s'agissait d'une théorie sensée car elle expliquait à la fois la disparition des poubelles et les observations de soucoupes volantes.

Il s'ensuivit une discussion sur le voyage interstellaire et Fermi en se tournant vers Teller aurait posé la question suivante :

« Edward, qu’en pensez-vous ? Quelle est la probabilité que nous ayons dans les dix ans à venir des preuves indiscutables qu’un objet puisse se déplacer plus vite que la lumière ? »

et Teller se rappela d’avoir évoqué une chance sur un million. Fermi aurait répondu, c’est beaucoup trop faible. La probabilité serait plutôt de 10%, le nombre bien connu pour un miracle de Fermi[5]. 

Teller se rappela que la conversation se poursuivit alors sur l’astronautique et le fait que les soucoupes volantes pourraient être dues à des extraterrestres car voyager plus vite que la lumière pourrait rendre les voyages interstellaires plus crédibles. La conversation continua et s’orienta vers d’autres sujets.

Puis pendant le repas,  venu de nulle part,  Fermi surprit toute l’assemblée en s’écriant « Mais où sont-ils? » en parlant des extraterrestres ce qui déclencha un fou rire général.

Fermi aurait alors poursuivit avec une série de calculs sur la probabilité de l’existence de planètes similaires à la Terre, la probabilité d’existence de la vie sur ces planètes, la probabilité de l’émergence d’une forme de vie  comparable à l’humanité, la probabilité de développement de la technologie et ainsi de suite (la formule de Drake avant l’heure). Il conclut sur la base de ses calculs que nous devrions avoir été visités plusieurs fois depuis longtemps. Il en déduisit que la raison pour laquelle nous n’avons pas été visités jusqu’à présent pourrait être que le voyage interstellaire  est soit impossible, soit, s’il est possible, qu’il ne vaudrait pas le coup, soit qu’une civilisation ne dure pas assez  longtemps pour qu’il se produise.

III Le Paradoxe de Fermi ou tout simplement un problème mal posé ?

Dans la littérature classique, le paradoxe est souvent présenté de la façon suivante :

L’hypothèse de base  est de partir d’une civilisation qui se développerait continuellement, qui disposerait de la technologie pour réaliser des voyages interstellaires et qui serait capable  de s’épandre dans la galaxie en colonisant une nouvelle planète par bonds successifs.  Elle coloniserait la galaxie, chaque cycle prenant quelques centaines ou milliers d'années. Sachant que la Voie lactée fait environ 50 000 années-lumière de rayon, une vitesse globale du front de colonisation de 1 % de la vitesse de la lumière suffit à la coloniser entièrement en quelques millions d'années, ce qui est très peu par rapport à l'âge de la galaxie et au temps qu'il a fallu à la vie terrestre pour évoluer jusqu'à la civilisation humaine actuelle. Si des civilisations extraterrestres existent, la logique serait donc que ce phénomène se soit déjà produit, et même éventuellement plusieurs fois.

Le paradoxe est donc est le suivant : puisqu’une seule civilisation extraterrestre pourrait se répandre en un temps relativement court dans toute la Galaxie, pourquoi n’avons-nous jamais vu d’extraterrestres sur Terre et pourquoi nos radiotélescopes n’ont-ils jamais capté de signaux extraterrestres intelligents dans le voisinage du Soleil ?

III.1 Les hypothèses de travail :

Mais ce qui est souvent omis c’est de préciser quelles sont les hypothèses de travail de ce paradoxe et nous allons voir qu’elles méritent un détour qui pourra peut-être nous éclairer sur ce fameux « problème ».

En fait les bases du paradoxe de Fermi font appel à un modèle mathématique d’évolution de la population de type Malthusien où la population à l’instant t est décrite par la formule p(t) = p0*exponentielle (kt) où p0 est la population initiale et k le coefficient d’expansion de la population. Par exemple, si l’on imagine que la population initiale de la race humaine P0 est de 1 (en fait il faudrait peut-être partir de 2 individus, l’espèce humaine n’étant pas hermaphrodite, encore que la bible mentionne qu’Eve a été créée à partir de la côte gauche d’Adam ! Mythes ou dijecta membra d’une période où l’espèce était hermaphrodite ?)  individu et qu’aujourd’hui nous sommes 6 milliards après 10 millions d’années d’évolution, le coefficient d’expansion est de 2,25 10 à la puissance -6. En utilisant cette équation, on peut calculer en combien de temps on pourrait surpeupler la Terre, en partant d’une densité limite de 500 humains par km2 sur la planète (sur base d’un pays offrant aujourd’hui les densités de population les plus élevées comme le Japon), en occupant 1/3 de la surface de la Terre (les surfaces émergées) on tombe sur 85 milliards d’humains, population qui pourrait être atteinte dans un peu plus d’un million d’années (au train où nous saccageons la planète,  il nous faudra certainement moins longtemps pour rendre cette planète invivable sans attendre la surpopulation- cf les singularités mentionnées). Donc,  sur base de ce modèle, il faut en gros une planète tous les 11,8 millions d’années, ce qui pousserait peut-être l’humanité à rechercher d’autres terres et faire appel au voyage interstellaire. La technologie nécessaire pour ces voyages pourrait être développée très probablement avant que la situation sur la planète en terme de population ne soit critique. Il est fort possible que les terriens entrent dans une nouvelle ère de type Marco Polo où ils pourraient être conduits et guidés plus par l’avidité que par le besoin de conquérir les cieux. Si l’expansion se poursuit au rythme actuel et à supposer que chaque étoile de la  galaxie soit entourée d’une terre habitable, nous aurons conquis les 400 milliards de planètes de la galaxie (estimation haute) d’ici un peu plus de 23 millions d’années.  La galaxie ayant environ 10 milliards d’années d’existence, le paradoxe de Fermi devient apparent et donc pourquoi n’avons nous pas été colonisés par une espèce ayant seulement quelques dizaine de millions d’années de moins que nous ? A partir de cette constatation, Fermi considéra que nous devions être seuls dans l’univers.

Mais la conclusion de Fermi est-elle correcte ? C’est en effet la solution la plus simple et  la communauté du SETI a proposé d’autres réponses à cette question comme par exemple :

  • Une directive de non ingérence avec les cultures primitives.
  • Un manque d’intérêt envers nous.
  • Aucune des civilisations précédentes n’a eu le besoin ni le souhait de conquérir la galaxie.
  • Nous sommes la première civilisation à se développer.
  • Nous sommes déjà le résultat d’un effort de colonisation.
  • C’est trop difficile technologiquement.
  • Nous avons été négligés.

Ou peut-être a t’on été visité de façon régulière et nous ne le savons pas.

Mais Fermi n’aurait-il pas commis une bourde dans son approche ? Le paradoxe de Fermi fait l’hypothèse d’une croissance exponentielle de l’espèce! Il y a deux défauts majeurs dans cette hypothèse de travail. Pour commencer, il n’existe pas sur Terre une espèce qui offre un modèle de croissance conforme à une simple croissance exponentielle.  Ensuite, il est très probable que la galaxie soit grouillante d’espèces qui sont respectueuses de leurs milieux écologiques stellaires tout en entrant en compétition avec d’autres niches. La nature sur Terre nous offre de nombreux exemples où la lutte pour la survie entre deux espèces similaires, luttant pour la même niche est monnaie courante. Ce phénomène est connu comme celui de la sélection naturelle par exclusion compétitive, ou l’élimination d’une espèce par une autre. Mais il existe aussi dans la nature des cas venant contredire cette sélection naturelle où tout le monde semble vivre en paix dans une sorte de symbiose et où les activités des uns profitent aux autres. Une de ces contradictions est le fameux paradoxe du plancton [6]. Il est centré sur la variabilité des organismes constituant ce dernier, où une multitude d’espèces partagent la même niche. Dans la nature, Il est banal que de nombreuses espèces partagent une niche commune et puissent survivre indéfiniment. Par analogie, ne pourrait-on pas imaginer que les civilisations galactiques se maintiennent comme le plancton dans l’océan interstellaire de la galaxie ?

Cet équilibre peut être obtenu de différentes façons. Une première option consiste en une association symbiotique permettant une montée en complexité. En gros on s’associe, ce qui permet une forme de spécialisation et une meilleure résilience aux stress du milieu. C’est ce qui a permis à la vie complexe de se développer et d’émerger.  Cette dernière option est-elle limitée à une sphère planétaire ?  La vie ne pourrait-elle pas s’étendre et se complexifier au niveau stellaire, interstellaire, galactique, intergalactique ?  

 En reprenant la phrase d’Héraclite « Il faut savoir que le conflit est universel, que la justice est une lutte et que toute les choses s’engendrent selon la lutte et la nécessité », on peut considérer qu’un  autre exemple d’équilibre  est fourni dans le cadre de relations proie/prédateur multiples donnant lieu à des systèmes complexes de population en interactions dynamiques.  Ces équilibres sont modélisés à partir de systèmes dynamiques et des équations différentielles faisant intervenir notamment les populations initiales des proies et des prédateurs et des constantes relatives aux niches concernées. Dans ce cadre, l’évolution exponentielle de la croissance de la population de type Malthusien décrite précédemment est une simplification excessive.  Le paradoxe de Fermi n’est peut-être  pas aussi paradoxal qu’il n’y paraît. On pourrait imaginer que la galaxie est semblable à la Terre avec de multiples espèces se supportant ou rentrant en compétition dans les différentes niches de vie. Peut-être qu’une  civilisation extraterrestre plus vieille que la notre de quelques millions d’années ne nous chasse pas parce qu’elle est bien trop occupée à se défendre de prédateurs plus vieux qu’elle. Les possibilités sont sans limite.

Une solution particulière des équations différentielles précédentes est donnée par les équations de Lotka-Volterra [7] sur la concurrence inter spécifique d’espèces 


Evolution_des_populations_au_cours_du_temps.jpg

      Ce modèle donne une solution cyclique de croissance et de déclin quant à l’évolution des populations de proie et de prédateurs,  les prédateurs prospèrent lorsque les proies sont nombreuses, mais ils finissent par épuiser leurs ressources et déclinent. Lorsque la population de prédateurs a suffisamment diminué, les proies profitant du répit se reproduisent et leur population augmente de nouveau.

Les populations sont aussi exposées à des facteurs dynamiques externes comme par exemple les épidémies par des bactéries ou des  virus pathogènes. La peste noire qui a sévit à partir de 1347 sur l’Europe a tué selon les régions, pays villages jusqu’à 70 % de la population ! Ou plus simplement les catastrophes naturelles  provoquent aussi des saignées dans les populations que le modèle de croissance Malthusienne ne prend tout simplement pas en compte.

 

III.2 Une approche selon la théorie des catastrophes ?

Un autre approche complémentaire pour aborder cette problématique de Fermi serait de faire appel à la théorie des catastrophes en s’efforçant de décrire les discontinuités qui peuvent se présenter dans l’évolution du système. Je cite René Thom, extrait de son ouvrage Paraboles et catastrophes :

« Intuitivement on admet que l’évolution globale d’un système se présente comme une succession d’évolutions continues, séparées par des sauts brusques de nature qualitativement différentes. Pour chaque type d’évolution continue, subsiste en principe, une modélisation de type différentiel classique : mais les sauts font que l’on passe d’un système différentiel à un autre. La donnée de la théorie des catastrophes apparaît alors comme une sorte de paquets de systèmes différentiels qui sont en nombre fini dans la meilleure des hypothèses. Donc, le point de représentation saute d’une évolution continue décrite par un système d’équations différentielles à une autre évolution continue décrite par un autre système et dans certain cas on ne peut même pas exclure qu’un nombre fini de systèmes ne soit pas suffisant pour décrire la situation tout entière. »

Je pense que dans le cadre de la problématique de Fermi nous nous trouvons dans une situation qui s’en apparente.

Cette approche est intéressante car elle introduit la notion de transition de phase pour un système dans son évolution, laquelle transition, peut être « catastrophique » au sens de la théorie. Lisons encore une fois ce que nous dit René Thom en ce qui concerne la relation proie/prédateur et l’application du modèle de la fronce en ayant a l’esprit cette fois la problématique de Fermi. Dans ce cas la détection  d’une intelligente extraterrestre dans ce modèle proie/prédateur (par la proie : « nous recevons un signal sans ambiguïté d’une intelligence extraterrestre » ou par le prédateur : « ils découvrent que la Terre abrite une civilisation qui se développe, la civilisation terrestre » ) peut être assimilée à une catastrophe de perception :

« Le prédateur affamé est sa proie. » Ce principe, rappelons-le, est issu du modèle de la fronce appliqué à la prédation : Le prédateur P, après capture spatiale de la proie (p), sombre dans le sommeil ; à son réveil, le prédateur réapparait en tant que sa proie (p). Il sera recréé comme prédateur qu’après la catastrophe de perception, où il aperçoit une proie extérieure (p) et se met à la poursuivre. Je voudrais signaler ici une implication curieuse(et assez vertigineuse) de ce modèle. Lorsque le prédateur P a reconnu une proie extérieure (p), il existe entre P et (p) une sorte d’identification symbolique, qu’on peut interpréter comme la création sur l’espace temps d’une anse (au sens topologique) identifiant P et (p). La topologie de l’espace prend de ce fait une forme « excitée », et elle tend d’elle même , par régulation physico chimique, à revenir à la normale. Ce retour à la normale peut s’effectuer de deux manières : normalement, par la capture spatiale de la proie par le prédateur (ce qui correspond à la création sur l’espace – temps d’un point critique d’indice un, qui détruit l’anse) ; ou de manière moins normale- mais non impossible – par la fuite de la proie ; alors l’anse se détruit par un point critique d’indice 3, intérieur à l’anse pleine, et il y a retour à la situation antérieure à la catastrophe de perception. Ainsi ce modèle d’un idéalisme délirant justifie la thèse behaviouriste selon laquelle la capture de la proie par le prédateur (ou la fuite de la proie) est un mécanisme de régulation physico-chimique, imposé par la régulation topologique de l’espace temps ! La subjectivité apparaitrait alors comme une localisation actantielle d’un état excité de l’univers, le choix d’un retour à la normale. Elle serait liée à la situation dichotomique de conflit entre le réel et l’imaginaire, entre le repos et la tension, il reste comme une connotation objective ; l’imaginaire, ce serait la stabilisation des seuils » 

Ce qui me semble fondamental dans cette approche, c’est l’intervention de « l’imaginaire » dans cette stabilisation des seuils et l’on pourrait alors se demander si ce questionnement de Fermi et ses implications dans notre champ social, son impact et ses conséquences potentielles, par un effet réflexif, ne constituerait pas justement cette contrepartie imaginaire/imaginale à prendre en compte dans le modèle pour approcher une réponse pertinente à ce questionnement. Comme le dit Epictète, en toute circonstance il convient de distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous mais lorsque les champs s’imbriquent et interfèrent comment faire ?

Pour la petite histoire, on trouvera dans l’ouvrage « An Introduction to the planetary defense » l’évocation d’une modélisation de la croissance de la population assez complexe intégrant une interaction extraterrestre et faisant appel à des systèmes linéaires standards utilisés pour modéliser les systèmes complexes multivariables.

Capture d’écran 2012-09-15 à 01.29.15

Une approche selon la théorie des catastrophes avant l’heure ?

III.3 Fermi ne se plante-t’il pas dans son raisonnement ?

Envisageons seulement notre galaxie et par un exercice de l’esprit considérons les 5 types d’extraterrestres  suivants :

  • Les ET1 peuvent voyager à la vitesse de la lumière.
  • Les ET2 peuvent voyager à 100 fois la vitesse de la lumière.
  • Les ET3 peuvent voyager à 1000 fois la vitesse de la lumière.
  • Les ET4 peuvent voyager à 1 000 000 la vitesse de la lumière.
  • Les ET5 peuvent voyager à 100 000 000 la vitesse de la lumière.

Supposons qu’ils soient dotés de télescopes hyper puissants qui leurs permettent de détecter dans le domaine du visible les premières constructions intelligentes sur une planète. Supposons que dès que les extraterrestres détectent celles-ci, ils partent rejoindre la planète détectée. Les premières constructions significatives réalisées sur la Terre datent, selon notre connaissance actuelle, de 10 000 ans. Intéressons-nous maintenant aux différentes sphères de détection des ethnies extraterrestres évoquées précédemment :

  • Pour les ET1, il faut qu’ils se trouvent dans une sphère de 5000 années lumière autour de la Terre.
  • Pour les ET2, il faut qu’ils se trouvent dans une sphère de 9900 années lumière autour de la Terre.
  • Pour les ET3, il faut qu’ils se trouvent dans une sphère de 9990 années lumière autour de la Terre.
  • Et pour les ET4 et ET5, il faut qu’ils se trouvent dans un sphère de 9999,99 années lumière ou 9999,9999 années lumière. Pour ces derniers il leurs faudra bien moins d’une année pour nous rejoindre.

En gros on converge vers les 10 000 années lumière  qui est vraiment  en fait une faible portion  de la galaxie ! Celle-ci est représentée dans la figure suivante :

 Capture-d-ecran-2012-11-11-a-00.45.54.png

      Ce qui, vous en conviendrez est peu représentatif de la galaxie et ne permet pas de porter un jugement sur le reste de celle-ci.

 

Maintenant, si l’on considère que les extraterrestres se mettent en branle seulement lorsqu’ils détectent un signal électromagnétique de notre part, alors cela  réduit de façon drastique le rayon de la sphère  de présence des extraterrestres de 41 à 76 années lumière selon la classe à laquelle ils appartiennent! Curieusement, on trouve dans les courriers décriés une information approchante si on l’a resitue dans le contexte historique. 

Maintenant, on peut considérer qu’ils n’attendront pas de recevoir des signaux pour démarrer l’exploration. Envisageons cet argument. Il y a dans la galaxie de 100 milliards à 3000 milliards d’étoiles (les astronomes ne sont pas d’accord sur l’estimation de ce nombre. Il existe en effet un nombre effarent d’étoiles de petites tailles par forcément détectables facilement). Prenons l’estimation basse de100 milliards d’étoiles et des extraterrestres de type ET5, les plus évolués.  Supposons qu’ils puissent voyager partout dans la galaxie en moins d’un jour. Même s’ils pouvaient visiter 100 étoiles par jour, il leurs faudrait tout de même un milliard de jours pour visiter chaque étoile, en allant aussi vite que possible et passer à la suivante, soit 2,7 millions d’années. Si ces extraterrestres se sont pointés sur la Terre il y a plus de 100 000 ans, ils auront sans doute loupé les autochtones planqués dans leurs grottes. A moins qu’ils aient visité la planète depuis ces 60 dernières années (et l’on peut s’interroger sur le phénomène ovni dans ce cadre),  nous n’aurions pas été capables de les détecter  à moins qu’ils ne se soient posés auparavant  et aient traînés quelques temps sur la planète. Mais pour des extraterrestres de type ET5,  nous ne serions rien de moins que des fourmis. Pour des extraterrestres moins avancés que la classe ET5 et plus proches de nous, il leurs faudrait des milliards d’années ou des millions de vaisseaux pour visiter la galaxie, étoile par étoile. 

En conclusion, Fermi a établi ce fameux « paradoxe » sur un modèle d’évolution de population dépassé en considérant une seule espèce d’extraterrestres. Comme discuté précédemment, des modèles de population plus réalistes intégrant de multiples espèces, en compétition ou pas, existent et pourraient répondre de façon mathématique à la question de Fermi. Ils pourraient par exemple conduire à des bulles dans l’espace, bulles restées vierges et où les extraterrestres évolués ne se seraient pas avancés ou de façon très limitée. Un exemple nous est donné sur Terre si l’on fait une analogie avec l’espèce humaine.  Nous n’avons pas colonisé pour le moment les jungles de l’amazone ou du congo bienque l’activité intrusive de l’humanité tende à challenger ces milieux de plus en plus.

Il apparaît donc sous cet angle que le paradoxe de Fermi pèche par une simplification abusive de la réalité. Conclure sur cette base que nous sommes seuls dans l’univers,  c’est allé très vite en besogne…

 IV Tsiolkovsky, un génie par trop méconnu dans la question extraterrestre[8] :

 Si Konstantin est connu pour ses contributions en tant que pionner des voyages dans l’espace, ses contributions originales sur les extraterrestres n’ont pas été, jusqu’à présent, appréciées à leurs justes valeurs. Travaillant à partir de principes philosophiques issus du monisme et du panpsychisme, Tsiolkovsky[9]  affirma que les extraterrestres étaient répandus dans l’univers et que des formes avancées de vie pourraient voyager dans l’espace et s’étendre au delà de leur système natal. Ceci lui permit d’anticiper la question de Fermi (je n’évoque plus ici le terme paradoxe qui me semble induire une fausse piste et des réponses connotées) et d’offrir une réponse originale. Selon Tsiolkovsky, bien que les ETs nous aient visité il y a longtemps,  nous avons été protégé d’une intervention dans l’espoir que l’humanité puisse développer un flot de vie nouveau et merveilleux à ajouter aux civilisations galactiques existantes.

Force est de constater qu’il y a encore du boulot et que nous pourrions décevoir grandement nos visiteurs si l’on considère l’état actuel de la planète. Mais l’espoir fait vivre, fait se développer et finalement quoi de mieux que l’utopie pour la lutte au pire.

Tsiolkovsky était un disciple du philosophe Fedorov ce qui lui permit une approche à la fois spirituelle et matérialiste du problème. Il faut rappeler que Fédorov était un visionnaire et par exemple, il anticipa que les scientifiques trouveraient un jour un moyen physique de ressusciter tous ceux qui ont vécu et d’atteindre à la perfection à travers l’immortalité. Cela rappelle curieusement un livre de science fiction de Philip José Farmer, « le monde du fleuve ».

Pour Tsiolkovsky réaliser des voyages intersidéraux et vivre dans l’espace n’étaient pas une fin en soi, mais un moyen par lesquels l’humanité pourrait échapper à la tyrannie de la gravité terrestre, des ressources limitées et devenir  éventuellement à l’image de ces immortels parfaits de la vision de son mentor, Fedorov. On trouve les réflexions sur les extraterrestres de Tsiolkovsky dans des essais qui n’ont pas été publiés et qui s’intitulent « Synopsis de la philosophie cosmique », « L’activité éternelle de l’Univers », « les principes Naturels », « Il y a des planètes orbitant autour d’autres soleils » et « Les planètes sont occupées par des êtres vivants ».  Dans ces essais les questions sur l’existence, la nature et l’évolution de la vie et de l’intelligence dans l’univers sont abordées, des problèmes qui feront partie intégrante du débat sur l’existence de l’intelligence extraterrestre quelques années plus tard.  Ces réflexions le menèrent à penser que l’intelligence extraterrestre était commune dans l’univers.

Tsiolkovsky était un moniste et un panpsychiste.  Il maintenait que toutes les parties de l’univers, même les plus éloignées étaient semblables, ou monistiques et que par conséquent les mêmes lois devaient s’appliquer. Par exemple, dans sa monographie intitulée « Le monisme de l’Univers » écrit en 1931, il écrit :

« Nous prêchons le monisme dans l’univers, rien de plus. Ce processus complet de la science consiste en ces efforts vers le monisme, vers l’unité, vers la source élémentaire.

Le succès de la science est déterminé par le niveau avec lequel nous approchons l’unité. Le Monisme et la Science viennent de la structure de l’univers…Il est impossible de nier l’unité ou la sorte de monotonie dans la structure et la formation de l’univers…l’unité de la matière, de la lumière, de la gravité, de la vie et ainsi de suite. »

A la lecture de ce passage, on ne peut s’empêcher de penser à un nouveau rappel de l’importance de la forme dans ce qui nous constitue, cette forme qui va de l’un au multiple et qui se cristallise en des sortes de patrons qui fonctionneraient à toutes les échelles. J’avais cité en début de ce fil l’étonnante similarité dans son expression entre un champ de neurones du cerveau et l’univers à grande échelle. Ces patrons de forme seraient des invariants, des sortes de concepts exprimés par la forme et un point d’accroche pour toutes les consciences individuelles et collectives. Dans ce cadre l’esperanto cosmique ne serait pas à base de signes mais bien plutôt à base de concepts, voir de concepts de forme. [10]  

Tsiolkovsky poursuit ainsi dans son Essai intitulé « Synopsis de la philosophie cosmique » :

« Toute substance prend la forme d’un être vivant. L’être le plus simple est l’atome. Par conséquent l’univers dans son entier est vivant et il n’y a rien d’autre que la vie. Mais le niveau de sensibilité est infiniment varié, et dépend de la combinaison de chaque atome avec la partie qu’il constitue. » Noter que l’on rejoint un peu ici une approche que j’avais évoqué et qui se rapproche des travaux du physicien Jean-Emile Charon et notamment de son ouvrage « L’esprit cet inconnu ».  Ce n’est donc pas  l’homme unidimensionnel de Marcuse[11]  que le système totalitaire consumériste tend à imposer qui est adapté au contact et au cosmos mais bien plutôt cette conscience émergente, plurielle, humble, curieuse et fascinée par la beauté de l’univers qui est susceptible de provoquer ce changement fondamental aussi bien dans la structure instinctuelle que dans la structure culturelle de notre humanité et ainsi prendre conscience de l’altérité et de la nécessité d’une éthique adaptée. Lisons ce gue nous dit Tsiolkovsky :

« Avec l’évolution de la vie des formes simples au plus compliquées, la capacité de ressentir située dans chacun de ces blocs de base de la matière et de la vie se conjuguent au point où « cette unité plurielle » émerge et peut parler de sa capacité à penser, de son intelligence. L’égo des créatures sensibles réside dans ces atomes indestructibles et errants et par conséquent il peut trouver de nouvelles expressions ou des réincarnations à l’occasion de chaque nouvelle combinaison de ces unités primordiales. »

Tsiolkovsky s’approche ainsi des idées exprimées par Leibniz dans sa Monadologie.

Dans son essai « Il y  des Planètes autour des autres soleils », Tsiolkovsky soutient qu’une proportion considérable d’étoiles disposent de planètes orbitant autour d’elles comme dans notre système solaire et dans son essai intitulé « Les planètes sont occupées par des êtres vivants » Tsiolkovsky maintient qu’une proportion de ces planètes aient pu développer la vie.  Il argumente sa position en précisant que ces planètes qui tournent autour des trillions d’étoiles sont composées des mêmes matériaux que la Terre, sont sujettes à la gravité, possèdent une atmosphère et des mers, sont baignées par les rayons de leur(s) étoile(s) respectives comme notre Terre. Alors il imagine que quelques unes d’entre elles soient en tout point similaires à la Terre et abritent la vie.

V La question de Fermi :

 Tsiolkovsky, en se basant sur ses travaux préliminaires concernant les fusées envisageait déjà que les hommes s’étendraient dans l’espace, coloniseraient les planètes et construiraient des habitats en orbite, exploitant l’énergie disponible pour nourrir plus de deux milliards de fois la population terrestre et, pour finalement s’épandre à partir du système solaire dans la galaxie et les profondeurs du cosmos.  Il est notamment à l’origine de cette citation souvent évoquée de façon déformée et centrée sur la Terre. Tsiolkovsky lui avait pourtant donné une toute autre portée, plus universelle. Voyez plutôt: «La planète est le berceau de l’intelligence, mais vous ne pouvez pas vivre éternellement dans un berceau.»

«Планета есть’ колыбель’ разума, но нельзя вечно жить’ в колыбели/ 

Paneta yest’ kolybel’ rasuma, no nel’ zia vechno zhit’ v kolybeli  »1934.

Il soutint que comme membres d’une civilisation vraiment cosmique, nos descendants seraient capables de contrôler la nature, d’abolir les catastrophes naturelles et de dépasser les souffrances et notre condition d’êtres vivants mortels pour se réaliser dans une sorte de joie et de béatitude des cieux (Dame Béatrice n’est pas très loin). On pourrait d’ailleurs avancer que c’est cette recherche du bonheur qui a attiré Tsiolkovsky vers le cosmos, ce cosmos où l’humanité, après avoir appris et maitrisé les chemins de l’univers, deviendrait vraiment libre, parfaite et immortelle (Tsiolkovsky 1920). L’idée de Tsiolkovsky d’une humanité qui cheminerait vers la perfection dans le cosmos ancre ce pionner des fusées orienté vers la philosophie, dans la tradition du Cosmisme Russe, d’une pensée utopique et technique où la science et la technologie sont harnachées à l’humanité pour la conduire sur le chemin de l’évolution et d’atteindre la félicité.  Aussi, si l’expansion dans l’espace fait partie du futur de l’humanité,  en bon moniste comme il se doit, Tsiolkovsky assume que c’est une étape inévitable que des êtres du cosmos, plus évolués, rencontreraient. De plus, comme nous commençons à peine à nous développer comme une espèce intelligente, la logique de Tsiolkovsky le conduit à la conclusion que ces Ets plus vieux et plus avancés que nous ont dû passer le cap du voyage dans l’espace et s’être répandus au delà de leurs systèmes natals. Par exemple dans son essai intitulé « Y a t’il un Dieu ? », Tsiolkovsky écrit :

« Des millions de milliards de planètes ont existé depuis longtemps, et donc leurs animaux ont atteint une maturité qui pourrait atteindre les millions d’années de notre vie future sur Terre. Cette maturité est manifestée par une intelligence parfaite, par une compréhension profonde de la Nature et par une puissance technique qui rendraient les autres corps célestes accessibles à ces habitants du cosmos. »

C’est pourquoi au milieu de son essai « Les planètes sont occupées par des êtres vivants », Tsiolkovsky (1933) pose deux objections :

1 Si ces êtres vivants existent, ils devraient avoir visité la Terre.

2 Si ces êtres vivants existent, ils devraient nous donner des signes de leur existence.

Il est évident que ces objections sont inhérentes à sa croyance moniste dans l’universalité de la vie, dans l’évolution de l’intelligence et dans l’expansion dans l’espace. Le raisonnement propre de Tsiolkovsky le conduisit à être confronter très tôt à ce qui sera connu plus tard comme « le paradoxe de Fermi » ou de façon plus appropriée la question de Fermi.

Et à cette question, Tsiolkovsky n’y a pas répondue  en niant l’existence des Ets, ni en prétextant que l’expansion au delà de notre système solaire ne serait pas rentable économiquement. Non, il l’a résolue de façon magistrale en rassemblant les pièces du puzzle avec les deux éléments centraux de se philosophie cosmique ; l’expansion dans l’espace et l’abondance des Ets!

Tsiolkovsky répondit à sa première objection « Si ces êtres existent ils devraient  nous avoir visité sur Terre »  dans son essai de 1933 en écrivant ceci :

« Ils nous visiteront probablement, mais ce n’est pas encore le moment. Les aborigènes d’Australie et les Indiens d’Amériques des siècles passés ont été finalement visités par les Européens, mais après quelques milliers d’années avant qu’ils apparaissent. De façon similaire, nous serons visités dans le futur. Il est probable que les puissants habitants d’autres planètes se soient rencontrés depuis longtemps. »

Tsiolkovsky répondit alors à la seconde objection « s’ils existent, ils auraient dû nous donner des signes de leur existence » avec ces mots :

« Nos moyens sont trop faibles pour être capables de percevoir ces signes. Nos voisins des cieux comprennent que, avec un certain degré de développement du savoir, les gens eux-mêmes prouveront sans l’ombre d’un doute que les autres planètes sont habitées. D’ailleurs, en raison du faible développement des animaux et de la majorité des humains, il n’y a pas de raison de les informer que d’autres planètes sont habitées. Cette connaissance n’entrainerait-elle pas plus de maux ? N’entrainerait-elle pas des massacres comme ceux des pogroms et de la Saint Barthélémy ? (Anticipation des perturbations probables, de l’ethnocide dès 1933 ! A rapprocher de Science and Sanity de Korzybski) »

La formulation de la seconde objection de Tsiolkovsky et sa mention de signes provenant des Ets dans la première phrase de sa réponse à cette objection pourrait indiquer qu’il ait anticipé le fait que les extraterrestres aient pu se manifester par d’autres moyens que ceux de nous visiter directement sur la Terre. Dans le paragraphe suivant toutefois, il semble se référer à des visites physiques et il prophétise que « le moment  viendra lorsque le degré moyen du développement des humains sera suffisamment élevé pour permettre d’être visités par les habitants des cieux. » Quoiqu’il en soit, que Tsiolkovsky ait pensé en terme de visite physique ou qu’il ait été ouvert à un ensemble de possibilités de communication, la principale force de sa réponse est de considérer que nous ne sommes pas encore prêts pour être contactés par des êtres supérieurs :

«  Nous sommes frères, mais nous nous entretuons, démarrons des guerres, traitons les animaux avec brutalité. Comment traiterions nous des étrangers absolus ? Les considérerions nous comme nos rivaux pour la possession de la Terre, et ruinerions nous nos forces dans cette lutte inégale ? Ils ne désirent pas cette lutte et cette destruction. L’humanité dans son développement est aussi loin de ces êtres divins parfaits que les animaux inférieurs le sont de nous. Nous ne visiterions pas les loups, les serpents ni les gorilles. Nous les tuons seulement. Les animaux divins parfaits ne veulent pas en venir là avec nous. Pouvons-nous avoir vraiment des relations rationnelles avec des chiens et  des singes ? De la même façon, les êtres évolués sont incapables de communiquer avec nous pour le moment. »

Dans un autre essai intitulé « Les principes de la Nature », Tsiolkovsky élabore sa pensée sur le pourquoi des extraterrestres avancés ne nous ont pas encore contacté. Selon lui, très peu de civilisations se développent de façon naturelle, passant par tous les chemins de la souffrance et de l’expérience sur leur parcours vers le bonheur.  Les premières civilisations avancées s’attachèrent à parfaire leurs voisins arriérés, les amenant à leur niveau. En faisant cela, ils  anéantirent les flux uniques de l’évolution de leurs voisins moins avancés. La Terre a cependant été délibérément épargnée par ce processus. Nous avons été mis de côté comme une sorte de réserve d’intelligence de façon à permettre à notre espèce d’évoluer vers la perfection toute seule et par conséquent d’amener quelque chose d’unique à la communauté cosmique des Ets inter communicants:

« Pourquoi les êtres des planètes heureuses ne viennent-il nous voir? Pourquoi n’ont-ils pas pitié de nous ? et ne nous remplacent-ils pas par des êtres plus évolués, nous détruisant de façon à ce que nous atteignions leur image parfaite ?... S’ils n’attendaient pas de nous  quelque chose d’un niveau plus élevé, alors ils ne nous auraient pas tourmenté depuis si longtemps. Apparemment, nous doutons mais ils savent que nous pouvons amener un nouveau et merveilleux flux de vie qui pourrait renouveler et réalimenter leur vie déjà parfaite. »

La solution de Tsiolkovsky au casse-tête du pourquoi nous n’avons pas eu de contact avec une des civilisations avancées anticipa les idées qui furent exprimées dans des papiers publiés quelques quarante années plus tard après l’écriture des manuscrits de Tsiolkovsky. Nous nous référons à « l’ hypothèse du Zoo » de Ball souvent citée selon laquelle la Terre aurait été mise de côté par des civilisations avancées comme une sorte de Zoo ou une nature préservée (Ball 1973), et la correction apportée par l’hypothèse offerte par Kuiper et Morris (1977) selon laquelle la Terre est en quelque sorte mise en quarantaine pour nous permettre d’évoluer jusqu’au point où nous pourrions offrir une information unique , la seule ressource de grande valeur qu’une planète comme la notre puisse offrir au Ets avancés.

Plutôt que le carnage de notre biotope en « progrès quotidien» et la préparation de notre extinction, attachons nous à construire nos ponts sur le chaos, c’est là me semble t’il notre devoir d’être conscient ! 

Capture-d-ecran-2012-11-11-a-21.17.12.png

En rejoignant l’autre rive nous découvrirons d’autres ponts, d’autres territoires, d’autres frères de l’univers qui comme nous maçonnent, façonnent cette matière spirituelle, cette spirituelle matière pour fabriquer l’entendement et surgir du néant.

Tsiolkovsky est un précurseur de génie. Réhabilitons le et offrons lui la place qu’il mérite dans cette question extraterrestre et dans notre conscience collective.  Oublions par là même « ce paradoxe de Fermi » issu du complexe militaro industriel et appelons plutôt  cette problématique « La question de Tsiolkovsky » !

Tsiolkovsky.jpg



Partager cet article
Repost0
4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 13:26

Capture d’écran 2012-05-26 à 07.41.36

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.05.26.pngCapture-d-ecran-2012-11-02-a-23.56.45.pngCapture-d-ecran-2012-08-23-a-23.51.39.png

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:10

 

 

 

Pub Fitness :

http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafJQI5.html

Capture-d-ecran-2012-11-03-a-23.52.14.png

Pub Toyota Yaris .

http://www.culturepub.fr/videos/toyota-yaris-blue-extra-terrestres

Capture-d-ecran-2012-11-03-a-23.46.23.png

Pub Motorola Razr.

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.12.24.png

Pub pour Mobile Globe :

http://www.wat.tv/video/pub-mobile-globe-extraterrestre-138fk_2ey2j_.html

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.16.43.png

Lika Gum Chewing Gum Extra terrestre

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.24.10.png

Publicité HD –Canalsat-Juin 2011

http://www.dailymotion.com/video/xj45md_publicite-hd-canalsat-l-extraterrestre-2011_creation

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.27.18.png

Publicité Pates Lustucru

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.28.53.png

http://www.forum-ovni-ufologie.com/t5255-insolite-pub-ovni#sthash.zNEWey4Y.dpbs

Publicité pour la Kia Optima 2011

http://www.dailymotion.com/video/xl4ezz_ufo-pub-kia-optima-2011_news

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-22.35.45.png

Publicité UFO Transformer Samsung SGH-U700

http://www.dailymotion.com/video/x2yj96_pub-ufo-transformer-samsung-sgh-u70_tech

 Capture-d-ecran-2012-10-31-a-22.38.55.png

Peugeot:

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.20.39.png

Les produits laitiers:

Capture-d-ecran-2012-10-31-a-21.36.50.png

Et dans certains pays, jusqu'au candidat président...

Capture d’écran 2012-10-31 à 22.30.35

 

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 20:38

ETI

 

http://arxiv.org/pdf/1210.5986v1.pdf

Searching for extraterrestrial intelligence signals in astronomical spectra, including existing data. Ermanno F. Borra - Centre d'Optique, Photonique et Laser, Département de Physique, Université Laval, Québec, Qc, Canada G1K 7P4

"Une intelligence extraterrestre (ETI) pourrait signaler son existence aux autres en envoyant des pulsations de lumière avec une séparation temporelle de l’ordre de la nano ou de la femto seconde qui pourraient être détectées dans les spectres. Les signaux avec des séparations temporelles bien plus grandes que quelques nanosecondes pourraient cependant être difficiles à détecter car la résolution des équipements spectroscopiques serait insuffisante pour résoudre la signature spectroscopique. On pourrait aussi détecter les signaux spectroscopiques d’ETIs qui enverraient des bouffées avec des signaux périodiques dans le temps(c’est à dire des paires de pulsations) séparés par des intervalles temporels plus longs (quelques millisecondes). L’autre avantage de cette procédure c’est que les signaux pourraient aussi être détectés par le SETIs qui recherche des pulsations d’intensité à l’intérieur de courtes échelles temporelles.  Par exemple les recherches de pulsation de quelques nanosecondes dans la région optique (Howard et al (2004)).

Comme montré dans le paragraphe 4, les besoins physiques (par exemple en énergie) nécessités pour communiquer dans un rayon de 1000 années lumière sont raisonnables. Ils pourraient être atteints par les lasers et les télescopes disponibles aujourd’hui sur la Terre.

L’avantage remarquable de la proposition est la simplicité de l’analyse de données. Un signal fort pourrait être trouvé par une analyse visuelle. On pourrait aussi incorporer des algorithmes de recherche de signaux dans les programmes existants et les utiliser avec les bases de données spectroscopiques existantes et futures.  Comme discuté dans le paragraphe 4, on pourrait utiliser les transformations de Fourier pour détecter le signal. Utiliser une transformée de Fourier  pourrait être particulièrement utile pour une analyse automatisée d’une grande quantité de spectres (par exemple venant d’une campagne de recherches). Ceci peut être fait avec quelques lignes de code dans Matlab. C’est un effort très limité qui vaut la peine car rencontrer une ETI  serait d’un intérêt énorme. C’est un effort limité pour un résultat potentiellement énorme.

Enfin la proposition remplit  le critère (Tarter 2001) que tout nouvel instrument ouvre un espace vierge d’observation de l’espace des phases qui peut nous surprendre avec des manifestations d’ETI inattendues.

Notez aussi, que, bien que cet article considère la fenêtre spectrale de l’infra-rouge, les signaux pourraient être aussi générés dans d’autres régions du spectre (par exemple la région radio). "

http://www2.ulaval.ca/fileadmin/ulaval_ca/Images/recherche/bd/chercheur/domaine/1966.html

 

 

Capture-d-ecran-2012-10-25-a-19.35.38.png

Capture-d-ecran-2012-10-25-a-19.35.54.pngCapture-d-ecran-2012-10-25-a-19.36.11.png

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 12:06

Capture-d-ecran-2012-10-18-a-21.07.08.png

Décode le Code.

Aux Ennemis de la matière spirituelle

Vous êtes repérés et targuettés !

 

Soleil Magnifique de l’Altérité (SMA)

Montre nous l’ELEmentaire vérité(ELE)

Qui se Cache Masquée dans tes Eléments (CME)

Ceux que tu SMAches dans le firmament(SMA)

En notre direction comme un APPEL (APPEL)

A la réflexion Fédérant Mon âme rebelle  Eternelle(FME)

La Recherche raisonnée Confère( LaRC )

La NOtion Astronomique de l’Alpha ( NOAA )

Que ne peuvent comprendre les SICaires( SIC )

Ces PIToyables tueurs du système des affaires( PIT )

enfants de Cet ordre Immonde du Karcher et du Rachat( CIKR )

GEIndre ne suffit plus, il faut hurler( GEI )

Notre Sempiternel Malaise de ces Démoniaques tueurs(SMD)

LA Nouvelle Lumière de la vie s’est ébranlée( LANL )

Annonçant l’Origine d’un indicible lueur ( AO )

Qui révèlera la SEParation de l’Espèce ( SEPE )

En MOnstres cupides ou en âmes sensibles( MO )

Wagons Lumineux de ce nouveau train d’enfer( WL )

Il faut maintenant sortir de notre SOMAtique torpeur( SOMA )

SOuffler les portes d’Hercule Oubliées( SOHO )

Pour ne pas Mourir DIgérés  par ce totalitarisme de l’horreur( MDI )

Homme libre et Fier  Sauve l’Espèce et la vie(HFSE)

 

( APPEL )Academy of Program, Project and Engineering Leadership

( AO )announcements of opportunity

( CIKR )Critical Infrastructure Key Resource

( CME )Coronal Mass Ejection

( ELE ) Extinction Level Event

( FME )Free Magnetic Energy

( GEI )government Global Environmental Intelligence

(HFSE)High Field Strength Elements /

( LANL )U.S. National Laboratory at Los Alamos, New Mexico

( LaRC )Langley Research Center

( MDI )Michelson Doppler Imager

( MO ) ‘missions of opportunity’

(NOAA ) National Oceanic and Atmospheric Administration

( PIT )principle investigator teams

( SIC )Solar-Induced Currents

( SEPE )Solar Maximum Solar Energetic Particle Event

( SOHO )Solar and Heliospheric Observatory

( SMA ) Solar Magnetic Activity

( SMD )Science Mission Directorate

( SOMA )Science Office For Mission Assessments

( WL ) White Light

 

 

Capture-d-ecran-2012-10-18-a-21.09.25.png

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens