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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:43

[0] Enrico Fermi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enrico_Fermi

« Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, Fermi émigre aux États-Unis le 2 janvier 1939 avec toute sa famille et enseigne à Columbia avec son collègue Leó Szilárd. Ils travaillent ensuite ensemble à l'université de Chicago à l'élaboration d'une pile atomique, le premier réacteur nucléaire. Le 2 décembre 1942 est obtenue la première réaction en chaîne contrôlée de fission. Il travaille ensuite au Laboratoire national de Los Alamos jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale au sein du projet Manhattan. Il sera fait citoyen américain en 1945 en récompense de ses travaux sur la bombe atomique. »

Je me demande si Fermi n'aurait pas eu accès à certaines informations de première main, par exemple datant de 1947 ?

[1] Emil John (Jan) Konopinski

http://en.wikipedia.org/wiki/Emil_Konopinski

 Emil John (Jan) Konopinski (Decembre 25, 1911 in Michigan City, Indiana – Mai 26, 1990 in Bloomington, Indiana) était un scientifique nucléaire  américain d’origine polonaise. Il était professeur de physique à l’université de l’Indiana. Durant la deuxième guerre mondiale, il collabora avec Enrico Fermi sur le premier réacteur de l’université de Chicago. Il rejoignit aussi le projet Manhattan pour développer la première bombe nucléaire. Il montra avec C.Marvin et Edward Teller qu’une explosion thermonucléaire ne pourrait pas enflammer l’atmosphère et ne pourrait pas détruire la Terre.

[2] Edward Teller

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Teller

Edward Teller (nom original hongrois Teller Ede) (né le 15 janvier 1908 à Budapest et décédé le 9 septembre 2003 à Stanford) est un physicien nucléaire hongro-américain.

Il est connu proverbialement comme le père de la bombe à hydrogène et un fervent défenseur de cette arme, à l'encontre de plusieurs scientifiques ayant travaillé avec lui sur le Projet Manhattan (notamment Robert Oppenheimer). Cela entraîna une profonde rupture entre lui et le reste du monde scientifique, à tel point qu'Isidor Isaac Rabi déclare : « Le monde serait meilleur sans Edward Teller ».

[3] Herbert Frank York

http://en.wikipedia.org/wiki/Herbert_York

Herbert Frank York (né le  24 Novembre 1921) est un physicien nucléaire américain. Il a mené de nombreuses recherches  pour le gouvernement des Etats Unis et  rempli des fonctions administratives dans divers instituts d’éducation.

[4] A ce titre la remarque de Kenneth Bainbridge, responsable des essais, après l'explosion de la première bombe nucléaire, est particulièrement pertinente. Si Teller, dans son délire de puissance citera une phrase du Bhagavad-Gita « Maintenant je suis Shiva, le destructeur des mondes », Bainbridge répondra :

« À partir de maintenant, nous sommes tous des fils de putes »

Aujourd'hui, le site de l'explosion expérimentale est marqué par un monolithe conique noir de silice, résultat de la fusion du sable sous l'effet de la chaleur provoquée par l'explosion.

monolhite 101311 1837 Maisosontil2

[5] Selon Fermi, tout ce qui a une probabilité inférieure à 20 %.

[6] Le paradoxe du plancton :

http://www.obs-vlfr.fr/~dolan/html/PFD/2007/paradoxe%20du%20plancton.pdf

[7]Lotka-Volterra

http://fr.wikipedia.org/wiki/Équations_de_Lotka-Volterra

Vito Volterra et Marcel Brelot, Théorie mathématique de la lutte pour la vie, Paris, Éditions Gauthier-Villars, 1931.

Variations and fluctuations of the number of individuals in animal species living together. In Animal Ecology. McGraw-Hill, 1931. Traduit de l'édition de 1928 par R. N. Chapman.

[8]Cette partie est très fortement inspirée de la publication

Tsiolkovsky, Russian Cosmism and Extraterrestrial Intelligence : Vladimir Lytkin, Ben Finney and Liudmila Alepko article paru dans la Royal Astronomical Society.

Ainsi que des publications de Vladimir Lytkin

http://www.isunet.edu/academics/publications/faculty-publications/1139-lytkin-vladimir-publications

[9]Konstantin Tsiolkovsky :

1857-1935 : Est la première personne ayant développé les bases théoriques du voyage spatial. Tsiolkovsky travailla sur la physique de la propulsion des fusées dans l’espace et il publia en 1903 un papier intitulé « L’exploration de l’espace au moyen de systèmes réactifs » dans lequel il développa mathématiquement sa théorie du voyage spatial. En 1920, il publia une nouvelle de science fiction décrivant la vie dans une station spatiale en orbite autour de la Terre. Il se concentra le restant de sa vie sur des questions philosophiques  mais ses travaux restèrent méconnus, peut-être à cause de leurs contenus religieux et spirituels qui firent de Konstantin une figure de cet énigmatique mouvement philosophique appelé le Cosmisme Russe. Le Cosmisme Russe embrasse l’histoire et la philosophie de l’origine, de l’évolution et du futur de l’univers et de l’humanité dans leur unité génétique et leurs influences mutuelles. Le Cosmisme Russe qui est apparu à la fin du XIX siècle et au début du XX ième est un mélange de divers éléments tel que les traditions philosophiques de l’est et de l’ouest, la théosophie, le panslavisme et la pensée religieuse russe orthodoxe le tout mélangé avec un optimisme technologique image de la science conquérante de l’époque. Il inclut de nombreux penseurs, philosophes (Fédorov par exemple qui inspira Dostoevsky et Tolstoy), poètes, peintres ainsi que des scientifiques comme l’inventeur du concept de biosphère Vladimir Ivanovich Vernadsky !

Selon la pensée de Fedorov, tout dans l’univers du plus petit grain de poussière aux étoiles gigantesques et aux galaxies distantes est en vie et dispose d’un certain degré de conscience. Comme êtres doués d’une conscience plus élevée, les humains et les êtres doués de conscience ont un rôle spécial, en introduisant le concept et le but dans la nature chaotique de l’univers ici sur Terre, dans le système solaire mais aussi partout dans l’univers. Nous construisons des ponts sur le chaos et l’on pourrait rapprocher cette pensée de celle de Deleuze dans son ouvrage « qu’est ce que la philosophie ». Les ponts ne s’autodétruisent, ne se détruisent pas, ils se complètent. Ils offrent de nouvelles voies et l’on pourrait comprendre par cette analogie tout l’intérêt qu’il y aurait à partager « nos ponts sur le chaos » entre espèces différentes, car chacun de ces ponts est différent et mène sur des chemins diversifiés et complémentaires (Une autre analogie, cette fois faisant appel à la science fiction pourrait imager ces ponts sur le chaos comme autant de monolithes servant de connexion « neuronale » au cerveau multicivilisationnel qui se constitue dans l’univers. C’est aussi un peu ces voies qu’emprunte Elie dans « Contact » lorsqu’elle chemine avec sa boule dans l’univers des possibles en tant que « grain » d’information « terrienne ».). Peut-être est ce là une des clés de cette éthique cosmique qui mettrait le partage en priorité par rapport au carnage qui lui ne conduit qu’à une impasse entropique. Etonnant que des philosophes et des penseurs d’il y a un ou deux siècles aient eu cette fabuleuse intuition…

[10] Concepts en tant qu’esperanto cosmique.

 Le concept est peut-être l’unité de base de la communication.L’esperanto cosmique ne serait pas à base de mots ou de son mais bien plutôt sur la base de concepts qui constitueraient les briques de la connaissance, une sorte de lego de l’intelligence que les êtres vivants associeraient selon leurs sensibilités. Peut-on alors identifier les invariants de cet alphabet de la connaissance ?

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2581.htm

« Le cerveau des insectes est capable de fabriquer et de manipuler des concepts(1) abstraits. Il peut même utiliser simultanément deux concepts différents afin de prendre une décision face à une situation nouvelle. Ce résultat totalement inattendu a été obtenu par l'équipe du professeur Martin Giurfa au centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier)(2). Cette capacité, que l'on croyait propre aux humains et à quelques primates, montre que des analyses cognitives sophistiquées sont possibles en l'absence de langage et malgré une architecture neurale miniaturisée. Ces travaux, publiés dans la revue PNAS, remettent en cause de nombreuses théories dans des domaines tels que la cognition animale, la psychologie humaine, les neurosciences et l'intelligence artificielle. »

http://www.pnas.org/content/early/2012/04/18/1202576109.abstract

Simultaneous mastering of two abstract concepts by the miniature brain of bees

image_abeille.jpg 

La langue n’est que le vecteur des concepts, un véhicule. Il n’y a pas d’universel mais juste des invariants qui se reflètent de mille façons dans les consciences. Des concepts en somme, ou en forme. Les formes expriment l’indicible,  ce que les mots ne peuvent pas même tracer et sont la base d’une communication avec l’étranger absolu.

al_St_Exupery07_Le_Petit_Prince.jpg

Dans cette œuvre alchimique d’Antoine de Saint Exupéry, « Le petit prince de Saint Exupéry », n’est ce pas par le dessin justement que s’engage la conversation avec ce qu’il faut bien appeler un extraterrestre venant de l’astéroïde B612 ? Cette œuvre magnifique et allégorique ne jette t’elle pas les ponts d’un entendement qu’il nous faudrait retrouver ? N’est-il pas temps de retrouver notre indianité, nous ressouvenir en sommes ? « Dessine moi un ET. »

[11]  L'Homme unidimensionnel

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Homme_unidimensionnel

 

 

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