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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 06:35

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Le 16/11/2012 :

Au fur et à mesure que le temps passe et que l’échéance approche, il est de bon ton de dénoncer l’imposture de cette « fin du monde » annoncée pour le solstice d’hivers 2012 selon le calendrier Maya. Les porte-parole de la « rationalité » érigée en méthode à penser totalitaire nous inondent de leurs fragiles certitudes et de leurs croyances pour démontrer  au quidam en quoi cette perspective catastrophique est une ânerie, une dangereuse dérive millénariste qui favoriserait les illuminés de tous bords, les gourous des sectes avides de poignons et d’adeptes aisés crédules, les délires d’une communauté qui aurait perdu son esprit critique et qui n’aurait pas une once de culture scientifique… On peut poursuivre ou simplement aller visiter quelques forums où nos brillants  messieurs « je sais tout » nous rassurent  et balayent d’un revers de la main ces foutreries…

Loin de moi l’idée d’affoler les populations, ni comme la Pithye de Delphes, de prédire l’imminence d’une quelconque catastrophe. Je veux simplement introduire un bémol dans toutes ces rassurantes « déclarations » et  introduire un facteur peut-être un peu oublié dans toutes ces belles rhétoriques :  La méthode Coué n’est pas un gage de conformité avec la réalité !  

Pour commencer, faisons un petit tour historique et allons chercher dans les comptes rendus de l’académie des sciences de Clermont Ferrand de 1859 un court extrait de l’essai « Sur les lois  et sur l’esprit de réforme » par M. Enjubault page 302 et demandons à nos spécialistes de la rationalité qui ont réponse à tout l’origine de ceci :

«On se souvient que les découvertes de Pallas, en Sibérie, parurent confirmer le système du refroidissement graduel des régions polaires et de l’émigration des animaux du nord vers le midi. Plus tard, un fait vient renverser cette conjecture et semble propre à démontrer que le refroidissement du globe, loin d’avoir été graduel, a été au contraire subit et instantané, et qu’il a dû faire périr tous les animaux qui habitaient certaines régions. On avait trouvé, en 1769 et 1806, un rhinocéros et un éléphant dans la terre gelée, avec leur peau et leur chair, et pour expliquer le parfait état de conservation des deux cadavres d’animaux, on supposait une révolution dans tout le système solaire. »

ou encore ceci dans l’éloge historique de Cuvier par M. Flourens :

« En 1769, Pallas publia son premier mémoire sur les ossements fossiles de Sibérie. On n’y put voir sans étonnement la démonstration de ce fait que l’éléphant, le rhinocéros, l’hippopotame, tous animaux qui ne vivent actuellement que sous la zone torride, avaient habité autrefois les contrées les plus septentrionales de nos continents.

Le second mémoire de Pallas dut beaucoup plus étonner encore ; car il y rapporte ce fait, qui parut effectivement alors à peine croyable, d’un rhinocéros trouvé tout entier dans la terre gelée, avec sa peau et sa chair ; fait qui s’est renouvelé depuis, comme chacun sait, dans cet éléphant découvert en 1806, sur les bords de la mer Glaciale, et si bien conservé que les chiens et les ours ont pu en dévorer et s’en disputer les chairs. »

Oui par quel phénomène peut-on retrouver un rhinocéros ou un éléphant, parfaitement conservés, avec l’estomac encore rempli d’un repas qu’ils venaient de prendre en pleine Sibérie, complètement congelés depuis des lustres?

Le 09/12/2012 : Un problème d’invariant :

Peut-être qu’un invariant de notre univers n’est autre que cette variabilité qui semble être chevillée au cœur de nos processus d’existence et cela quelle que soit l’échelle prise pour observer. Des expressions atomiques aux chambardements galactiques, la variabilité est l’invariant de l’infinité, et en quelque sorte une clé de décodage de notre réalité, notre lien cosmique oublié. En effet, en réduisant notre monde à « l’observable » de nos sens nous en oublions les fabuleuses intrications qui s’enchevêtrent dans une réalité kaléidoscopique et multicouches imbriquées comme des pelures d’oignon. L’explication globale n’existe pas car chaque couche qui prétend à la totalité se retrouve immanquablement recouverte par celle qu’elle pensait expliquer,  encadrer.

Exercice pratique à l’échelle du système solaire de cet invariant, « la variabilité ». Vous n’êtes pas sans avoir observé les changements continus et amplifiés qui impactent notre planète. On peut, pris par les sirènes de l’information, penser que ces changements sont principalement imputables à l’homme et directement liés à notre impact anthropique sur la planète, et notamment dans cette affaire de production de gaz à effet de serre (CO2 et compagnie, etc..). C’est dans tous les cas le dogme qui nous est servi quotidiennement maintenant avec un brin de culpabilisation nous rendant finalement responsables de cet état de fait. Vous noterez au passage que dans cette belle rhétorique pour sauver la planète d’autres pollutions ou changements sont étrangement absents du paysage alors même que leurs origines anthropiques ne font là aucun doute (pour ne pas les citer, contaminations radioactives issues d’accidents nucléaires majeurs voir encore pire d’utilisation intentionnelle et criminelle d’armements à uranium appauvri dans le cadre de conflits iniques prétendus défendre la « liberté », en fait des guerres de prédations. Pollution électromagnétique de notre biosphère dont il serait urgent de mener des études non pas uniquement localisées de leurs effets mais aussi de les resituer dans un contexte global) et quelles sont susceptibles de provoquer des conséquences planétaires incalculables.

Mais revenons à notre système solaire et à cet invariant, la variabilité. Elle se décline aujourd’hui selon 3 axes qui sont en fait intimement intriqués :

-De l’importance cosmique et notamment de notre environnement interstellaire proche. En fait les changements de densité du milieu que traverse le soleil dans sa course galactique (nuages de gaz, voir poches localisées, poussières et plasmas, rayonnement cosmique , champ magnétique interstellaire et toutes sortes d’éléments venant modifier l’héliosphère,  la position des interfaces « système solaire » /espace intersidéral. Des travaux très récents mettent en exergue que ces changements seraient à prendre en compte en particulier dans les travaux d’exobiologie car ils contribuent comme la zone habitable autour des étoiles à créer ou modifier les conditions d’émergence de la vie (cela marche aussi dans l’autre sens…).

-De l’importance de cette variabilité cosmique qui se mesure à l’échelle des millions d’années mais pas uniquement (car les effets pourraient aussi se mesurer à échelle humaine!) sur notre astre induisant par la même une certaine variabilité, ce dernier se comportant comme un résonateur de l’espace extérieur.

-De l’importance de cette variabilité de notre soleil sur notre belle planète qui loin d’être à se promener dans sa course elliptique autour du soleil dans un vide interplanétaire croise en fait particules, champs, CME et cordes magnétiques dans cette ritournelle éternelle et se comporte elle aussi comme un résonateur du soleil créateur.

Alors si effectivement on ne peut nier les effets de l’homme sur la planète, je dirai qu’il faudrait peut-être aussi envisager l’acteur principal des changements qui pourrait se nommer, par transitivité et résonateurs imbriqués,  « Notre connexion cosmique ». Je développerais ce point et montrerais en quoi il est majeur dans notre évolution contemporaine. Devant le bordel planétaire actuel, on pourrait même se demander si une frange, une élite n’est pas au courant de ces changements à venir et si cette élite, loin de s’occuper par altruisme des habitants de cette planète ne préparerait pas tout simplement la sauvegarde de ses fesses. Pour cette frange d’enfants de salauds, champions du tout à l’égo,  il n’existerait pas de mots pour décrire leurs criminelles manipulations, leurs infâmes collusions, leurs indicibles maux. Ils auraient cependant oublié un facteur clé de cette problématique, c’est que le partage, même du pire est toujours à privilégier dans une période d’apocalypse et que la vie choisit elle même ses champions.

Quel est le cadre d’invariance de l’invariant « Variabilité » ? Une histoire d’horloge, de monument, de calendrier ?

Ce fil sera complété petit à petit si le temps m’est permis

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commentaires

S
<br /> je pense tout simplement que les rhinos et autres hippos ont été mis au frais en attendant des jours de disette qui ne sont jamais arrivés. C'est ce que je ferais si j'avais pas l'électricité, un<br /> rhino dodu sous le coude et un peu de temps pour l'amener jusqu'en Sibérie. <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Mieux vaut être équipé d'un bon et rapide moyen de locomotion si l'on ne veut pas transporter de la charogne selon votre proposition, ce qui au demeurant n'est pas ce qui a été constaté puisque<br /> ces animaux avaient encore de l'herbe fraiche dans l'estomac...mais je vous remercie pour votre visite.<br /> <br /> <br /> <br />

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