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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 22:40

 

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A l’heure où l’imposture semble être la nouvelle culture des nains (1) de la forfaiture, bafouant la France et sa mémoire, il est temps d’entonner ce champ de la résistance que constitue ce fabuleux appel qui dépasse l’histoire et s’inscrit dans une lutte pour la liberté, celle de chanter la vie et son corps éthérique, la noosphère. Notre lutte contre la barbarie ne peut être que globale en court-circuitant ces effendis de l’infamie, en développant l’intelligence de la néguentropie,  en percutant la bêtise et l’entropie de cette course au profit. Utopie ? Non un appel à la résistance pour protéger la vie sur ce caillou et présider à une émergence de l’infini. Nous ne sommes pas seuls dans  ce combat !

  

Voilà ce que pourrait être une parole alternative dans la période actuelle. Texte transfiguré d’un général éponyme incarnant la résistance, hexagonale pensée d’un néo cortex à 6 couches. Toute ressemblance où similitude avec le passé est volontaire, nous sommes bien à la croisée des chemins :

 

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mondialiste, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont l’économie de marché, la télévision, la guerre psychologique des mondialistes qui nous ont fait reculer. Ce sont l’économie de marché, la télévision, la guerre psychologique des mondialistes qui ont séduit nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France (et pour la Terre). Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France (et la Terre) n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a une vaste armada avec elle. Elle peut faire bloc avec le monde non aligné qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme ce monde libre, utiliser sans limites l'immense capacité de ces cerveaux. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale et universelle. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force psychologique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force spirituelle supérieure. Le destin du monde est là. Moi, X (qu’importe mon nom), actuellement à Y (qu’importe le lieu où j’habite, il s’agit d’un combat universel), j'invite les officiers, les soldats français (et d’ailleurs) qui se trouvent en territoire inique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite tous les citoyens qui se trouvent en territoire inique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française (et mondiale) ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai sur le net ».


 Je complèterai ce fantastique appel, sans arriver à pied par la Chine à ceci :

 

Chine dans le monde qui s’aligne vers la barbarie et la soif maligne de cette denrée avariée qui pollue notre quotidienneté, cette  monnaie et  son cortège d’insatiables affamés, abreuvant notre présent de leurs absurdités, pourras tu rayonner et nous indiquer un chemin différent et serein qui nous conduit à d’autres lendemains ? Seras-tu assez forte, pour, dans cette course au profit où tu excelles à l’envie, dépassant tous les défis,

une fois ta puissance établie, prendre à revers tous les pays, changer de braquet faisant de la connaissance ton souci ? Utiliseras-tu tes vertus millénaires  comme de nouveaux paradigmes pour conduire notre caillou vers une nouvelle énigme, sur  cette voie et cette vertu où ta hauteur s’exprime , comme un phare projetant au loin, le sublime, celui de la vie en harmonie, celui de la voie en pékinois ? Je sais que tu es devenu l’atelier du monde et que ton peuple trime avec une ardeur furibonde, que ta fierté s’exprime dans l’excellence, que tu ne copies point mais que tu innoves en silence. Aussi et peut-être par utopie, j’aime à penser que tu va révolutionner la pensée, en mettant au service du monde  tes deux milles ans d’histoire à la ronde, pour que de tes idéogrammes se conjoignent avec l’éthique avancée de ta pensée avisée, ces chevaliers du Yin s’intriquant dans le Yan, pour de cette dualité, chanter l’unité, non pas celle des dictatures et des trônes usurpés, mais celle de la connaissance et des sphères éthérées. Je crois que tu peux changer le monde, non par la guerre, ni par l’immonde mais par la culture et l’ouverture guidée par la noosphère éclairée, intriquant chaque instant le présent.

Chine, ton cœur s’entend battre de très loin, tes pulsations à l’oraison du soleil levant chantent le renouveau du printemps et tes nobles desseins, traçant sur la Terre les arabesques des idéaux dansant, sur une musique d’antan où le Yin et le Yan spiralent dans la tourmente, s’entremêlant, pour mieux jaillir dans l’entente. Chine tu chemines sur mon échine. Ma peau sent ta féminine étreinte que je te devine rampante sur mon corps de Nîmes. Amours antipodaux de cultures dépouillées des oripeaux du laid qui expriment nos espoirs conjugués d’entonner la vie dans la durée, sur ce caillou, notre contrée. Nos pensées débridées dans les fulgurances de l’espace, fusionnent nos races pour subjuguer le passé et effacer l’échec de nos ancêtres dépassés.

Ne reproduisons pas les schémas du passé et dans une formidable utopie, osons chanter l’alliance d’une libération de l’essence par nos corps intriqués, par nos choix mêlés en refusant la guerre qui nous est imposée.  Pour la vie réunie, proclamons,  unis, l’appel du 18 juin afin qu’il raisonne, résonne dans les tréfonds de nos âmes pour s’incarner dans la vie du changement, la vie de l’action et briser ce monde d’illusions où nul ne sortira gagnant et en vie de cette infamie.

Chine – France, Franche nice.

 


(1(1)Concernant ces nains du pouvoir, on relira Dante : A méditer !

L’enfer de Dante, Chant XXXIII, neuvième cercle: Les traites. Seconde région, l’Antenora : Traites envers leur patrie-Troisième région, la Tolomea : Traites envers leurs hotes.

« « Oh ! lui » dis-je, « es-tu donc mort maintenant ? » Il me répondit : » Ce qu’il advient de mon corps, là-haut, sur terre, je l’ignore.

Cette Tolomea a tel privilège que souventes fois l’âme y tombe avant qu’Atropos ne l’ait mise en route.

Et pour que du visage tu me racles plus volontiers les pleurs vitrifiés, sache qu’aussitôt que l’âme trahit, comme je l’ai fait, son corps lui est arraché par un démon qui le gouverne ensuite jusqu’à ce que soit révolu le temps de sa vie entière. »

 

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