Je suis ton être intérieur
Celui du cœur, le doux farceur,
Qui court-circuite le cortex
Injectant l’émotion et le latex
Pour exprimer l’ineffable instantané
D’une jouissance libérée
Une épiphanie de l’éternité
Trouvée dans les neurones activés
Par l’agmydale de la bestialité
Les six couches du cortex dépassées
En un instant de félicité
S’éteignant l’instant d’après
Dans le sommeil réparateur
Du « dur » labeur.
Alors jaillit dans les tuyaux de la chair assouvie
L’étincelle des cristaux génétiques de l’ici
Cette nouvelle éthique, cet enfant de l’universalité
Ce paradigme de l’éternité
Cette double hélice spiralée
Cette prégnance infinité
LA VIE et son double, l’AME avertie.
Lame de fond balayant la négation
Pour briser l’illusion
Et s’étendre à profusion
Dans la lumière de l’être.
Il n’y a pas récession mais PROCREATION
En collaboration avec nos frères étoilés,
Notre altérité oubliée.