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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 20:28
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Je me permets de traduire ici un billet de Nick Nielsen que je trouve particulièrement pertinent sur le sujet qui nous préoccupe, j’entends les intelligences extraterrestres. Ce billet d’ailleurs me semble présenter quelques résonnances avec les récents échanges que l’on peut trouver sur Tweeter, non pas que là, nous ayons à faire à de vraies extraterrestres, mais plutôt dans les idées et les thèmes qui y sont abordés. On notera au passage l’invention d’un concept promis certainement à un futur radieux, le concept d’Astroécologie! S’il fallait célébrer la démarche actuelle à travers ces exercices de pensée, c’est, je pense, qu’ils ont tous le mérite d’établir d’une façon ou d’une autre cette connexion entre le cosmos et la planète en suggérant un alignement intérieur, une conjonction, qui ne peut se faire que sur l’axe central de l’être conscient. Une façon de créer ce pont lumineux de Cinvat permettant l’ouverture du centre/cœur de tout être vivant conscient, en bref une sorte d’alchimie cosmique (vous noterez que j’essaye de dégager comme je le peux ce discours de la condition humaine qui n’est finalement qu’une instance parmi beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres) ! C’est à la fois une démarche singulière et multiple, cette équation toujours renouvelée de l’un et du multiple.

Le billet est intitulé :

La Biodiversité dans un cosmos riche d’intelligences.

Ci-joint une traduction rapide:

 

Dans l’hypothèse du désert, j’ai fait des spéculations sur une approche du paradoxe de Fermi en termes d’un cosmos désertique dans lequel des prédateurs alpha (ou apex[0]) rodent selon leur volonté et les civilisations proies pourraient se faire elles-mêmes peu abondantes, pour leurs intérêts, en évitant les prédateurs alpha. (Voir aussi le Wow!Signal, qui explose en version des mots parlés, l’hypothèse du désert, ainsi que mon billet la faune de la forêt vierge du cosmos.) Je ne considère pas ceci comme une réponse complète au paradoxe de Fermi, ou même une réponse forte au paradoxe de Fermi, mais c’est au moins aussi valable que beaucoup d’autres réponses au paradoxe de Fermi, et finalement je pense qu’elle sera la simple multiplicité des réponses possibles au paradoxe de Fermi qui nous permettra de comprendre notre place dans l’univers, qui est la signification indirecte du paradoxe de Fermi.

Dans plusieurs de mes billets-Une autre réplique basée sur les faits en faveur de l’intelligence- Les biosphères riches, l’effondrement civilisationnel, les flots trophiques, et les espèces clef de voûte, et les espèces clef de voute en matière d’intelligence- les biosphères riches- j’ai poursuivi mes exercices de pensée dans les biosphères riches en intelligences, qui sont des biosphères dans lesquelles deux agents intelligents ou plus évoluent. Comment peut-on extrapoler à partir des principes écologiques qui régissent une biosphère planétaire, les principes écologiques du cosmos dans son ensemble? Une réponse détaillée à cette question pourrait être caractérisée comme une enquête en astroécologie. Pour le moment, je veux me concentrer sur une petite partie de l’astroécologie, qui implique une extrapolation de l’intelligence-l‘exercice de pensée d’une biosphère riche à l’ensemble du cosmos.

 

Même si aucune planète n’avait une biosphère riche en intelligences, il pourrait y avoir encore de multiples espèces intelligentes dans l’univers, auquel cas le cosmos lui-même pourrait-être riche en intelligences, ou même dense en intelligences. C’était alors une hypothèse commune, en particulier dans la recherche SETI. Dans “Y a-t-il quelqu’un là-bas?” par Frank Drake et Dava Sobel, le premier chapitre est intitulé, “Indications d’un univers infiniment peuplé.” On pourrait s’attendre dans un univers infiniment peuplé à ce qu’un tel univers puisse être riche en intelligences, sinon dense en intelligences.

 

Comme à partir d’une extrapolation du continuum d’une biosphère pauvre en intelligences à une biosphère riche en intelligences, nous pouvons proposer un continuum d’un cosmos pauvre en intelligences à un cosmos dense en intelligences. Car de notre propre existence en tant qu’espèce intelligente, nous pouvons affirmer que le scénario du cosmos le plus pauvre n’est pas instancié par notre univers, c’est à dire, notre univers n’est pas un univers avec aucune espèce intelligente ou quoi que ce soit. Un univers avec une seule espèce intelligente pourrait être appelé un cosmos minimalement intelligent, et actuellement nous ne savons pas où se trouve notre univers dans le continuum entre un cosmos minimalement intelligent (ou, si vous préférez, un cosmos avec une intelligence minimale) à un cosmos dense en intelligences.

 

Alors que cette question doit rester sans réponse actuellement, nous pouvons spéculer que l’existence d’espèces intelligentes multiples interagissant dans l’univers pourrait affecter la distribution totale de la vie et de l’intelligence dans l’univers, juste comme l’existence d’espèces multiples intéragissant dans la chaine alimentaire de la biologie terrestre affecte la distribution totale de la vie  à l’intérieur de la biosphère. L’écologie décrit ces distributions avec des idées comme celle de la pyramide trophique[0] et des cascades trophiques[1].

 

Une seule espèce intelligente qui aurait réalisé une rupture vers une civilisation de l’espace possèderait un avantage  cardinal en distribuant la vie associée à sa biosphère originelle à travers le cosmos. Partout où cette intelligence voyagerait dans sa forme biologique (c’est à dire en faisant l’hypothèse qu’elle a choisi de s’étendre hors du proxy d’une AI virtuelle), cela impliquerait l’inclusion d’une variété d’espèces reliées à son monde d’origine, qu’elles soient des espèces domestiquées pour la nourriture et les biens industriels, des espèces compagnons, et même le microbiome[2] des bactéries du ventre de l’espèce intelligente. Si, en plus, cette espèce intelligente a couplé son exploration de l’univers avec un souhait de distribuer les espèces de sa biosphère d’origine à travers le cosmos, il en résulterait une homogénéité écologique caractérisant l’univers entier.

 

Si, d’un autre côté, deux ou plusieurs espèces intelligentes ont réalisé cette évolution vers des civilisations interstellaires, chacune explorant l’univers et vivant l’autre comme une limite à son exploration et à la distribution de sa faune et de sa flore de son monde d’origine, la constitution écologique de l’univers serait radicalement différente de celle évoquée plus haut. Dans le cas d’espèces multiples ayant développé des civilisations interstellaires, les zones écologiques multiples pourraient correspondre à des gammes de civilisation de l’espace de chaque espèce.

 

C’est dans le contexte d’espèces multiples ayant accès aux voyages interstellaires que nous pourrions voir quelque chose comme l’hypothèse du désert qui soit exemplifiée, de  façon à ce que chaque espèce intelligente différente vienne à jouer des rôles écologiques différents dans un cosmos riche en intelligences,  certaines jouant le rôle de proies, d’autres comme des espèces prédatrices, d’autres encore se mettant ensemble dans un mutualisme, commensalisme, ou parasitisme, et ainsi de suite. Ici l’idée d’une espèce prédatrice alpha dominant des régions du cosmos fait sens [3] [4], et l’extension du domaine du prédateur alpha, sa rivalité avec d’autres prédateurs alpha de domaines congruents[5], et les stratégies de survie des autres espèces intelligentes plus basses dans la pyramide trophique cosmologique, pourraient globalement affecter la distribution des espèces dans le cosmos.

 

Ici l’influence d’une espèce intelligente prédatrice alpha pourrait servir comme une fonction un peu comme les prédateurs alpha dans la biosphère terrestre, conservant largement les civilisations interstellaires proches de leur habitat d’origine et ainsi accroissant la biodiversité à l’échelle cosmologique en prévenant les espèces de ces mondes de dominer le cosmos.

 

Pyramide trophique

Pyramide trophique

[0]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_trophique

[1]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cascade_trophique

 

[2]Microbiome : Le microbiome (du grec "micro" = petit et "bios" = vie) est l'« aire biotique » (aire de vie) du microbiote, le mot microbiote désignant ici les espèces autrefois groupées sous le terme « microflore », c'est-à-dire celles qui prédominent et/ou sont durablement adaptées à la surface et à l'intérieur d'un organisme vivant. 

 

[3]

A rapprocher par exemple de la D1378 dans le dossier Ummite

https://www.ummo-sciences.org/fr/D1378.htm

Les conditions spécialement favorables de plissement spatial de ces années-là, qui s'étendaient de 1943 jusqu'en 1978 avait permis d'accéder au système planétaire de votre Soleil non seulement à nous, mais aussi à d'autres civilisations galactiques.
Elles n'étaient pas nombreuses, et les contacts dont nos nefs firent l'expérience avec l'atmosphère terrestre et les atterrissages subséquents se réduisirent à un nombre réel bien plus réduit que celui estimé par de nombreux spécialistes de la Terre. Nos OAUOOLEEA provenaient de différents Astres dotés de Civilisations avancées. Nous ne nous connaissions pas à part soi à l'exception de rares cas, et nous suivions la norme de ne pas interférer dans nos missions respectives.

Ainsi qu’un autre courrier, que les spécialistes retouveront et où il est fait mention d’une race très ancienne qu’il faut solliciter pour demander l’autorisation ou leur approbation avant de visiter la Terre! Quant au courrier D 69-5, je le trouve assez éloquent notamment dans ce passage, où nos ummites ont visiblement rencontré quelques espèces alpha en goguette…et l’attitude envers ces visiteurs inconnus est plus que prudente…une version des équations de Lotka-Volterra déclinées aux civilisations avancées ?

En effet, nous pûmes localiser à proximité de cet Astre, la présence de structures navigantes qui n'étaient évidemment pas construites par des pays terrestres.., pas plus que par UMMO. Ces structures n'étaient pas préalablement identifiées dans nos mémoires. En réalité les faits codifiés à ce sujet par nous sont très rares; cependant, en observant une nouvelle UEWA (véhicule), la similitude de ses traits techniques avec ceux d'autres vaisseaux différents et d'une civilisation déterminée qui sont analogues peut servir comme critère d'identification pour nos XANMOO AYUBAA . Autrement dit, si par hypothèse nous voyions sur une autre Planète un nouvel avion à réaction encore non enregistré par nous, nous l'identifierons malgré tout comme originaire de la Planète Terre - même s'ils n'ont pas de signes distinctifs - car nos XANMOO " trouveraient " en lui des traits techniques propres à la seule Planète Terre. Je vous disais donc, qu'au contraire, de telles découvertes ne purent être identifiées comme originaires d'un Réseau Social connu.

De tels vaisseaux utilisaient cependant - ce qui était évidemment prévisible - des bases technologiques de navigation spatiale semblables aux nôtres. Nous " nous sentîmes " observés par eux (je ne peux vous expliquer ce point) et en aucun cas ils ne répondirent à nos codes d'identification.

Dans un des cas, la finesse résolutive des faisceaux d'ondes gravitationnelles émis par eux, avec sans doute comme objectif l'obtention d'une image fidèle de la structure interne de notre vaisseau, était si extraordinaire (à tel point que nos propres équipements UAXOO [détecteurs] furent incapables de la mesurer) que, conscients de notre infériorité technique, nous dûmes recourir à l'OAWOOLEAIDAA (inversion de la masse).

Très récemment, deux épisodes d'un autre ordre ont complété nos observations précédentes. Nous croyons, avec un degré certain de fiabilité, que nous avons vraiment obtenu des contacts personnels dans cette même écorce de OYAAGAA (Terre) avec des OEMII originaires d'autres OYAA qui, par une démarche similaire à la nôtre, semblent s'être intégrés sans éveiller de soupçons dans le Réseau Social Terrestre.

De tels contacts ont surgi dans un climat de mutuelle méfiance, car ces êtres ne peuvent être vraiment qualifiés de véritables membres d'un autre Réseau Social étranger à la Terre, jusqu'à ce qu'un apport de preuves soit plus convaincant. A ce niveau, nous nous montrons beaucoup plus méfiants que vous malgré que les épreuves auxquelles ils ont été secrètement soumis ne présentent pas un caractère négatif.

[4]

A rapprocher aussi d’un curieux bouquin qui fait une liste non exhaustive à la Prévert des visiteurs de la planète…ou supposés tels

[5]

A titre d’expérience de pensée, ne pourrait-on pas modéliser ce cosmos riche en intelligences et en rapports proie/prédateur en utilisant les équations de Lotka-Volterra de compétition interspécifique[6] [7] et en introduisant ce que René Thom suggère dans son ouvrage “Penser les mathématiques” avec cette question de l’anse symbolique entre le prédateur et la proie qui mettrait en branle à la fois le côté matériel et imaginal du cosmos (« régulation topologique de l’espace-temps? ». Comme déjà évoqué à plusieurs reprise et compte tenu de notre situation dans les marches de la galaxie, notre soudaine irruption (émission des ondes électromagnétiques et activités associées depuis plus d’un siècle maintenant) nous a signalé dans l’espace faisant débouler tout un tas de visiteurs qu’ils soient des prédateurs alpha ou des espèces de situation plus basse dans la pyramide trophique pour se jauger mutuellement, trouver des arrangements, des partenaires ou tout simplement mieux connaître ceux qu’il vaut mieux éviter. Nous ne sommes pas forcément le centre d’intérêt…mais un moyen d’information et de communication, sans plus! Notre amour propre « d’espèce évoluée » en prend un peu pour son grade.

 

[6] Species Clustering in Competitive Lotka-Volterra Models

https://www.researchgate.net/publication/6161428_Species_Clustering_in_Competitive_Lotka-Volterra_Models

To conclude, we studied analytically and numerically the collective behavior of competitive Lotka-Volterra systems. Our main message is that the form of the competition kernel changes drastically the equilibrium distribution of species. Species clustering with periodic spacings of the order of the interaction range can occur at one side of a pattern forming transition, whereas smaller spacings, depending on the interaction strength a, occur at the other. Surprisingly, the Gaussian kernel, the one usually considered in the literature, corresponds to a frontier case. Diversity has been shown to alter qualitatively the competition outcome.

 

[7] An Introduction to Planetary Defense: A Study of Modern Warfare Applied to Extra-Terrestrial Invasion

Travis S. Taylor, Bob Boan, R.C. Anding,

Le paradoxe de fourmi, une histoire d'entomologie cosmique.

Le paradoxe de fourmi, une histoire d'entomologie cosmique.

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commentaires

N
Merci pour la traduction.<br /> Nick
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M
Thanks Nick, I try to share your ideas that I found bright and usefull in how to think otherness (if we can). I hope my translations are faithful enough to the original text and are not an issue as I did that without your agreement. <br />

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