“Cependant quelques vestiges de l’ancienne perversité forceront les mortels à lancer des vaisseaux à la mer sidérale, à entourer les planètes de protections et à déchirer le sein de l’univers. Un autre Argo, dirigé par un autre Tiphys, portera l’élite des héros. Il y aura aussi d’autres guerres, et le grand Achille marchera de nouveau contre Ilion.”
Des profondeurs de l’être jaillit la musique des sphères, cette arme honnie des puissants car elle se joue de l’intérieur, en dedans, dans l’infime et le sublime où se chante le firmament. Puissance iconoclaste et colossale qui exprime l’acte, une danse symbolique signe le début de la communication, ce contact tant imaginé est-il un fruit prohibé ou simplement l’expression de la complexité ? La conjonction des dimensions éructe en tensions qui sur le fil du rasoir du compris, du supposé de l’exprimé et du caviardé se métamorphose en réalité fabriquée. Il est difficile de trouver la vérité.
Au plus profond, dans l’être susurre une voix. Dans l’être-ainsi, dans l’être-le-monde clame cet autre qui bousculant la vision du X dans le schématisme des concepts de l’intellect intrique métaphysique et physique sur les rives du Styx pour faire jaillir la lumière au sein des ténèbres.
Fas obstat, tristisque palus inamabilis undae
alligat, et nouiens Styx interfusa coercet.