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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 13:15
Transparence et apparence

Transparence et apparence

Où lire ou relire Corbin devient un acte de résistance. Où l’importance de retrouver notre dimension cosmique n’a jamais été aussi importante à l’heure où les signes de l’apocalypse nous sont donnés de façon extraordinaire dans deux courts-métrages:

Le premier est ce que l’on pourrait appeler un voyage dans les ténèbres de la divine comédie humaine contemporaine, tant les artistes qui ont produit ce dessin animé, qui devrait animer nos desseins de résistance, a su capter l’esprit du temps!

Le deuxième est une sorte de documentaire fiction sur comment la folie de la guerre peut investir notre monde. Une dystopie où les marchands de canons deviennent les propres cibles de leurs inventions!

Dans chacune, il y a une dimension “méphistophélique” où l’humanité perd le contrôle de son devenir en oubliant sa vraie nature. Il ne s’agit pas ici de bannir la technologie sous prétexte qu’elle serait en quelque sorte diabolique, il suffit peut-être simplement de retrouver notre dimension spirituelle dans cette “pierre-philosophe” altérée que constituent notre être et notre âme profonds et qui justement sont capables de contrôler une puissance matérielle hypertélique par la production d’une éthique géométrique/cosmique. Être et âme ne sont-ils d’ailleurs pas faits pour se conjuguer en un feu cosmique dans cet âtre plein de gemmes que constitue l’être conscient? Ce sont bien entendu des images, des images fractales d’une réalité impossible à résumer mais qui fonctionne au cœur de notre être. Pourquoi l’oublier pour se projeter dans des corps prisons dont le masque affiché de la conformité radieuse n’est que le symptôme d’une contamination totalitaire et entropique, le signe de la bête? En tant qu’acteurs de la vie ne faut-il pas littéralement percuter ces injonctions paradoxales de conditionnement pour justement retrouver notre liberté, liberté de penser mais aussi et surtout celle de vivre, de vivre en harmonie avec la planète et tous les êtres conscients qui peuplent ce cosmos? Peut-être que cette chevalerie spirituelle semble aussi pertinente que celle de Don quichotte s’attaquant aux moulins à vent? Ne serait-ce cependant pas méconnaître cette œuvre kabbalistique et sous-estimer la puissance qui nous habite? Nous ne savons pas ce que peut un corps et encore moins ce que peut l’alliance des deux attributs de la matière, lorsque le corps et l’esprit se conjuguent!

 

Dans les profondeurs de la Terre la spirale est à l'oeuvre.

Dans les profondeurs de la Terre la spirale est à l'oeuvre.

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commentaires

E
Bonjour "Grand Ours", je n'avais pas vu cette réponse.<br /> <br /> Je plussoie votre commentaire, si joliment écrit, du nectar pour mon esprit. J’y apprends tant de choses ! <br /> <br /> Du plus loin qu'il me souvienne, et cela fait plutôt loin maintenant, j'ai connu les "synchronicités" bien avant que l'on parle d'activité numérique, et bien avant de découvrir le mot qui lui a été attribué. Toute petite, c’était en toute innocence, et tellement parfait !<br /> Du coup, je soupçonne celles des réseaux sociaux d'être des imitations ! Aucune preuve cependant.<br /> <br /> Je ne les avais jamais trouvées curieuses (les naturelles), car elles m’ont été des indications aussi probantes sur ce monde que le changement de lumière annonçant le lever du jour, jusqu'au jour où j'ai constaté que chaque individu ne savait pas lire "ce code de la route », ne voyait pas les panneaux. <br /> Ces individus me semblent toujours les plus nombreux. <br /> Dans les jeux de rôle, on les nomme PNJ, personnages non joueurs ou « génériques », ce qui va dans le même sens. <br /> D’où l’importance de cultiver ses propres « génériques » dans un sens positif pour le Tout et d’activer chaque rouage. Ce n’est pas une mince affaire pour 8 milliards de « fractals ». <br /> <br /> Nous ne pouvons pas intervenir sur les PNJ des autres maîtres du jeu, mais il nous faut absolument intervenir sur les autres maîtres.<br /> <br /> Les synchronicités postées aux croisements des possibles, pourraient-elles être ces "panneaux" dont vous parlez (alors que j'évoque en parallèle un "code de la route") ? <br /> Simplettement, j'ai décidé qu'elles l'étaient pour moi, car elles m'ont évité des accidents de la route.<br /> <br /> Nous sommes obligés de rester vigilants.<br /> Merci à vous, bonne journée.
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E
Salut Ô Grand Ours Spiralien (et les autres) ! <br /> Alors, c'est très marrant mais lorsque j'ai reçu l'alerte dans ma BAL pour cet article, j'étais en train d'écrire un commentaire sur un célèbre réseau social de Big Brother, où une page venait de publier la vidéo de "In Shadow", que j'ai vu il y a quelques jours, et pour laquelle je n'ai pas eu autant d'enthousiasme que presque tous les autres, même si la beauté du dessin est incontestable. <br /> <br /> Buzz oblige, cette vidéo est partout. Cette omniprésence est-elle réconfortante ? Je me pose de plus en plus de questions sur la nature de certaines synchronicités que j'accuse de n'être que des manipulations mentales haut de gamme par "quelque chose", qui n'aurait rien, ni d'universel, ni de divin... Il y a 2 formes de synchronicités (au moins). Celles qui sont vécues via les réseaux numériques n'ont absolument rien d'universel. Donc, cher Ours, pour ce coup, je suis dans une manipulation, un méga (plutôt méta d'ailleurs) algorithme ? Va savoir.<br /> <br /> Voici ce que j'ai écrit sur Facebook, page DailyGeek pour ne pas les nommer : <br /> "C'est "marrant" que les hommes aient besoin de cette vidéo pour être confrontés à leur perversité, psychopathie et cupidité. Le voyage n'a rien de visionnaire, il est un constat (DGS présente cette vidéo comme visionnaire). La vision serait de montrer l'issue, s'il y en a. Changer la nature humaine ? En fait, paradoxe, moquerie, incohérence ? La personne qui me l'a fait découvrir est une caricature de perversité... <br /> La société, occidentale (évoquée dans le commentaire de DGS) est désormais mondiale, et "la société" n'est qu'un ensemble d'individus. La société est par conséquent telle qu'ils la font. Mais bien entendu, elle est le tapis sous lequel on cache la saleté. Depuis qu'homo sapiens a décimé Neandertal, sa férocité n'a fait que s'aggraver. Il n'a pas changé, il n'est pas "bon" de nature, il ne le deviendra jamais. Il s'est inventé la religion, l'éducation, la morale, etc, pour tenter de dominer sa cruauté, mais ça ne fonctionne pas, tout se casse toujours la pipe. <br /> Avec la technologie, il décuple ses forces destructrices, comme ses armes de lancer ont assassiné Neandertal reconnu aujourd'hui comme "artiste, essentiellement frugal, chasseur occasionnel" et non conflictuel, il s'est laissé assassiner car il ne chassait que par le corps-à-corps. Homo sapiens a inventé les premières armes de destruction massive, celles qui tuent sans que la victime ne puisse voir d'où la mort vient. Il est pervers, il a pris la domination de cette Terre où il se multiplie de manière écœurante. Tant qu'il n'y avait que quelques centaines de milliers d'individus, cette perversité était soutenable. Maintenant, il sont près de 8 milliards, et dans quelques années, 12 milliards, qui après avoir décimé les autres animaux, toute la faune et la flore, se tueront et se mangeront entre eux."<br /> <br /> Alors, oui, résistance, la résistance…. Arf. Nous sommes quelques-uns, peu, à en porter la graine. Mais les autres ne l'ont vraiment pas, et ils sont les plus nombreux. <br /> Nous avons le devoir de ne plus croire aux illusions et hypnotisations provoquées par nos neurones-miroirs de bébés amoureux de leurs mamans aimantes (ou pas, c'est selon). <br /> Donc, non, les autres, ne sont pas systématiquement bienveillants et leurs intentions ne sont pas systématiquement semblables au nôtres. <br /> Ce serait même plutôt le contraire pour la plupart ; sans cela, ce monde ne serait pas devenu tel qu'il est, lorsque homo sapiens s'est multiplié de manière exponentielle, le groupe (la société) s'est révélé mortifère pour tout le vivant, dévoilant ainsi la réelle psychopathie très cruelle de chaque individu, non atténuée par la présence de gènes néandertaliens.<br /> <br /> Et Eau, Oh, Ô, encore une magnifique spirale souterraine ! :-)<br /> <br /> Salutations, merci pour cet article passionnant, une suavité pour l’esprit.
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M
Bonsoir Eve et merci pour ces commentaires pertinents. Je note avec attention que vous constatez aussi des synchronicités, sur les réseaux numériques mais pas que…à ce que je crois deviner. Pour répondre à une autre amie, oui c’est une épiphanie et aussi une « synchronicité », ce qui comme vous le soulignez pose question. Que les choses semblent bénéficier d’une certaine synchronicité sur le net, soit, mais que celles-ci se traduisent dans votre environnement proche, voilà qui apparaît beaucoup plus curieux, ne trouvez-vous pas ? <br /> Je vous avouerai que parfois j’ai l’impression de me trouver à la surface/interface d’une multitude de possibles dont le bouillonnement quantique rend indiscernable la lecture des panneaux indicateurs (s’ils existent…) d’un futur où l’âme ours trouverait sa voie. Que le monde soit rempli de fâcheux dézinguant le substrat, c’est effectivement un point de vue que l’on peut prendre ; point de vue qui est conforté par les terribles conséquences des actions névrotiques que semblent entonner cette multitude homogène dans son « être au monde », « être le monde ». Mais n’est-ce pas justement cette « homogénéité » supposée qu’il convient de casser, briser. Creusez le sujet et voilà que cet ensemble monumental de 8 milliards d’humains se fractalisent en autant d’individus uniques et inclassables et n’est-ce justement pas cette unicité qui doit constituer le grain de sable de la machine totalitaire ? Unicité que l’on peut décliner à l’échelle de l’individu, du groupe, de la culture etc ? L’Un et le multiple ne se conjuguent-ils pas dans les reflets des miroirs d’Amoli (Temps cyclique et gnose ismaélienne) où l’angle d’orientation ajuste notre union avec la création ? Un air d’Ibo…où le tunnel du devenir s’ajuste en fonction de nos actes individuels et/ou collectifs (des miroirs à nouveau…). Merci encore.<br />
E
** "que j'ai vue".

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