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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 23:31
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L’actualité plutôt sombre de ces derniers jours, chargée de barbaries et d’horreurs, résonne étrangement avec un passé où la peste brune d’antan[0] envahissait la planète. On sent bien que la machine aux émotions tourne à plein régime au détriment de l’acte de penser pour nous amener sur des terrains glissant qu’Agrippa d’Aubigné[1] dénonçait en son temps. Aussi plus que jamais, l’actualité nous engage à raisonner et à se doter des meilleurs outils pour pouvoir résister. Quoi de mieux que de penser l’altérité pour étouffer un feu qui voudrait nous dévorer ! Un acte politique en quelque sorte.

Je vous propose donc un détour en xenolinguistique pour déconstruire les discours, une façon de penser le contact en acte militant pour mieux vivre le présent. Suivez le module

« ENG 480/580; Extraterrestrial Language. »

pour vous débrouiller le cerveau et essayer d’envisager l’impossible en créant votre propre langue alien

http://www.zompist.com/kit.html

ou visiter quelques xenolangues fussent-elles imaginaires

http://www.kli.org

http://www.xibalba.demon.co.uk/jbr/lingo.html#

Quelques réflexions issues de ces sites qui ne demandent qu’à être complétées. Traduction personnelle agrémentée de quelques additions.

 

Pourrions nous comprendre leur langage ? Existe t’il des intelligence sans langage ?

Nous avons l’expérience terrestre que nous pouvons utiliser pour extrapoler :

-Le comportement intelligent des animaux.

-Le comportement pertinent des enfants qui ne parlent pas encore.

-Les personnes sourdes neurologiquement qui ne parlent pas la langue des signes ou
possèdent seulement les rudiments.

-Les victimes d’attaques cérébrales avec des capacités langagières défaillantes dont les
autres facultés sont intactes (comme les mathématiques et le raisonnement abstrait).

 

Existe t’il une civilisation technologique sans langage ?

Nous n’avons pas de preuve de ceci.

Vivre dans une civilisation sophistiquée techniquement peut ne pas nécessiter de langage (voir ci-dessus) mais la construction et la maintenance d’une telle civilisation demandent une transmission culturelle d’idées complexes et abstraites.

« Parler » prend moins de temps que «montrer ». Je pourrais expliquer comment réaliser une tâche complexe (en particulier celle demandant plusieurs étapes et des options conditionnelles) beaucoup plus rapidement et efficacement que je pourrais démontrer la même tâche sans l’utilisation des mots.

Un tableau peut mériter des milliers de mots, mais quelques centaines seulement peuvent nous dire l’histoire du tableau, décrire la motivation de son auteur et expliquer exactement où vous devez le suspendre à la maison. Le langage permet de vous abstraire de votre environnement physique, de faire référence à des choses qui ne sont pas physiquement présentent et de produire des idées hypothétiques et contrefactuelles. De façon cruciale, le langage est pratique pour faire des plans et établir des buts.

Le concept traditionnel de télépathie [2] n’est pas un remplacement du langage. Les écrivains de Science Fiction ont une tendance à utiliser la télépathie comme une facilité de façon à ne pas traiter les problèmes de langage et de communication. Ce qu’ils entendent habituellement par cela, c’est que « l’étranger » me parle (dans ma langue) sans l’usage de ses lèvres (faut-il encore qu’il en ait !). Ils font référence à une sorte de transmission de cerveau à cerveau du bagage linguistique. Bien qu’il soit possible de penser avec des images et beaucoup de nos connaissances nous viennent sans la médiation du langage, la plus part de nos apprentissages et de nos idées abstraites se font par l’intermédiaire de la langue.

 

A quoi ressemblerait leur langage ?

Toutes les sociétés feront l’expérience des limites naturelles et des contraintes imposées par le temps, l’espace et les matériaux.

Toute intelligence doit devoir développer des systèmes de symboles pour représenter les objets, les causes et les buts et pour établir et se rappeler des procédures qu’elle développe pour réaliser ces buts – M. Minsky (1985)[3].

Doit avoir l’idée de « chose » pour gérer les ressources et donc elle aura des noms.

Doit avoir l’idée d’agir sur les objets (pour atteindre un but) ou des choses changeant et donc elle aura des verbes.

Toute description ou situation déjà exprimée, même compliquée, peut-être traitée comme un composant d’une autre description. Cette capacité de représenter les idées antérieures comme des choses donne à nos esprits leur pouvoir ! Il nous donne aussi les éléments de base pour la réapparition.

Exemple :

Il était une fois un petit homme vert

Il brisa la lampe de ma mère

Ce qui me mit dans la galère.

Nous imaginons qu’au moins un de ces composants du langage puisse être présent dans un langage extraterrestre.

Lorsque l’on s’interroge soi-même en son for intérieur, utilise t’on réellement notre langue où est-ce un autre processus (meta) qui est en jeu ? Quid des rêves ? Le langage imaginal pourrait-il être considéré comme une langue à part entière ?

Paradigme :« Nothing’s gonna change my world » - « Otherness will drastically intermingle my reality ».

La bibliographie

http://personal.bgsu.edu/~swellsj/xenolinguistics/bibliography.html

[0]

« Zero, the story of terrorism » de Robert Payne.

On ne pourra pas dire que nous n’avions pas été prévenus. En son temps, Mein Kampf annonçait la couleur, ici la PNAC préparait déjà la teneur d’un conflit de civilisation avec une préscience qui n’a pas grand chose à voir avec la spiritualité…ni même avec la liberté des peuples de la Terre.

http://vadeker.net/humanite/geopolitique/joint_vision_2020.pdf

[1]

http://www.ralentirtravaux.com/lettres/textes/poemes/france-mere-affligee.php

[2]

La perception de la parole humaine normale :

Notez que c’est essentiellement l’interprétation des 3 étapes suivantes :

Etape 1 : Entendre le signal. Un signal acoustique est perçu, identifié comme une parole et envoyé au système de perception de la parole pour le traiter (Noter qu’il existe un syndrome appelé « la surdité des mots » où les signaux peuvent être physiquement perçus mais ne sont pas identifiés comme de la parole). L’information de l’intonation est notée à cette étape et est généralement traitée séparément par le cerveau droit.

Etape 2 : L’analyse grammaticale. Le signal acoustique est traité selon les besoins du langage de l’auditeur. En parlant grossièrement, il est décomposé en mots.

Etape 3 : L’interprétation. La production de l’étape 2 est quelque chose qui peut être très proche des propositions produites par les orateurs dans l’étape 1 ci-dessus. L’information sur le ton de l’intonation de l’expression, si elle est disponible, est intégrée ici, modifiant la proposition qui est finalement comprise par l’auditeur.

Qu’est ce qu’un message télépathique ?

Nous ne sommes pas concernés ici par la méthode de transmission, mais seulement par la structure de ce qui est transmis. Il n’est pas question ici des maximes Gricéennes (http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Grice) qui pourraient gêner la communication ou des maximes Griceénnes spéciales pour la communication télépathique qui pourraient améliorer quelques problèmes discutés ici.

 

Les messages télépathiques pourraient être :

Type A : La production de l’étape 3.

Ceci pourrait être la représentation mentale d’un signal acoustique. L’émetteur « entend les mots » du receveur. Cette voix mentale, ou la parole silencieuse, pourrait inclure une réplique intentionnelle de façon similaire au langage parlé. Le signal pourrait alors être traité par le receveur à la façon des signaux acoustiques entrant, commençant plus ou moins à l’étape 3 avec l’auditeur identifiant l’acoustique mentale. Il pourrait être aussi facile de mentir avec ce type de télépathie qu’en langage ordinaire puisque l’intention mensongère de l’émetteur (lui ou elle est un menteur qualifié) ne serait pas ouvertement représentée dans le signal acoustique.

Problème : L’émetteur et le receveur devraient partager un langage commun. Pas grand chose n’est gagné avec ce type de télépathie.

Problème : Comment pourrait on désambiguïser ce signal acoustique mental d’un « véritable » signal acoustique ? Ou devrions-nous nécessairement connaître la différence ?

Problème : Comment l’auditeur identifierait l’orateur ? L’émetteur transmettrait-il des informations sur la qualité de la voix de façon à ce qu’une identification puisse être faite de façon « habituelle » (un peu comme ces voix en écho quand deux personnages de télévision/film sont en train de communiquer télépathiquement) ? L’émetteur pourrait-il choisir une voix mentale spécifique ? Pourrait-elle être une voix quelconque, faisant en sorte que l’on pourrait prétendre être quelqu’un d’autre ? Serait-elle la voix que l’émetteur entend à l’intérieur de sa propre tête à travers la conduction des os ou de quelques autres voix ? L’orateur pourrait-il se désengager et ne pas émettre l’information de la qualité de la voix sur tout ou partie du message rendant possible de l’envoyer anonymement ou de ne plus envoyer ces détails une fois que son identité a été établie ou l’utiliser seulement pour mettre une emphase ? Sinon, comment un émetteur pourrait-être identifié sans la qualité de la voix ?

 

Il s’agit ici d’une télépathie que l’on pourrait considérer comme instrumentale. Ce type de télépathie pourrait peut-être faire appel à des équipements techniques. Certaines évolutions techniques avec quelques personnages troubles font d’ailleurs penser à ce mode de communication[4]. En faisant un rapide tour d’horizon des histoires de contactés, ce type de « télépathie » semble être mise à profit lors de certaines rencontres rapprochées. Le cas le plus emblématique est certainement celui évoqué par Charles Hall dans ses ouvrages Millennial Hospitality lors de ses rencontres avec les Tall Whites. Il fait notamment référence à un dispositif technique dont disposerait ces derniers pour émettre lire nos pensées et émettre les leurs.

 

Type B : La production de l’étape 2.

Ceci signifierait que l’émetteur forme des phrases, mais n’inclut aucune information sur l’intonation. Le receveur commencerait à l’étape 2. Ceci serait l’équivalent mental de passer des notes mais sans l’avantage de reconnaître l’écriture ou la capacité de changer de police de caractères ou d’écrire en gras pour insister. La tromperie serait même plus facile qu’un message télépathique de type A.

Problème : L’émetteur et le receveur devraient partager un langage commun. Ce type de télépathie n’apporte pas grand chose.

Problème : Comme l’information sur l’intonation ne serait pas disponible, les incompréhensions, au moins relatives aux facteurs émotionnels et intentionnels, pourraient être fréquentes. Le receveur interpréterait les messages comme les acteurs qui lisent les lignes d’un script.

Problème : Comment le receveur identifierait-il l’émetteur ? Que se passe t’il si un troisième, quatrième interlocuteur se joint à la conversation ? Comment les messages seraient-ils attribués aux bons interlocuteurs ?

 

Type C : La production de l’étape 1.

L’émetteur diffuse des propositions linguistiques-les entrées du langage-des phrases spécifiques faisant des composants. Ceci pourrait permettre à des êtres qui ne partagent pas un langage de communiquer, comme le message n’a pas été encodé selon les règles d’un langage particulier. La tromperie pourrait être plus difficile avec ce Type C de télépathie comme l’intention des émetteurs (dans ce cas l’intention de tromper) forme la base pour encoder et créer des phrases et tout cela pourrait-être passé au receveur.

 

Problème : Bien que il ne soit pas nécessaire que l’émetteur et le receveur partagent un langage commun, le problème de langage résiste dans sa forme la plus basique. Il serait nécessaire que l’émetteur et le récepteur aient des concepts expérimentaux similaires et partagent les fondations du langage. Si la proposition de l’émetteur contient un concept réellement étranger (peut-être une émotion pour laquelle le langage humain n’a pas de contrepartie équivalente ou n’a pas de phénomène culturel correspondant) le système humain dispose d’un nombre limité de choix. Premièrement, il pourrait simplement se planter et échouer à restituer la proposition problématique. Les humains se trouvent fréquemment dans l’incapacité de trouver les mots pour exprimer quelque chose qu’ils veulent dire. Certainement, un tel « plantage » ne serait pas permanent ! De façon alternative, le système pourrait sélectionner un mot, un groupe de mots, qui semblent plus ou moins correspondre à l’intention, alors que l’intention ne peut être comprise. Y aurait-il un moyen pour que le système d’encodage de la parole puisse prévenir l’être humain que les mots fournis sont « les meilleures correspondances » ? Y aurait-il un moyen de mentionner ce qui n’est pas partagé en priorité ? La télépathie de type C pourrait être utile pour la communication entre des espèces semblables, mais échouerait à la fois pour les espèces qui sont vraiment différentes l’une de l’autre et pour les concepts culturels. L’intention de l’étranger peut être aussi problématique.

Problème : Comment la personne qui parle comprendrait qu’une proposition était une communication d’un autre être et non le produit de ses propres pensées ?

Problème : Comment le receveur identifierait l’émetteur ? Que se passe t’il si une troisième ou quatrième partie rejoint la conversation ? Comment les messages seraient-ils attribués au bon interlocuteur ?

 

A rapprocher peut-être des éléments transmis par Matilda O’Donnell MacElroy dans le livre paru récemment intitulé « Alien Interview ». Si les faits racontés dans cette histoire restent sujet à caution et doivent être pris avec des pincettes, il est un passage particulièrement intéressant concernant justement la télépathie employée par l’entité pour communiquer avec Matilda.

 

Type D : Le produit de mécanisme pré linguistique ; La production de ce qui pourrait être appelé l’étape 0.

 

C’est le type de télépathie le plus attractif (et le plus problématique). Il fait l’hypothèse d’une transmission et d’une réception directes de pensées pures sans l’intervention du langage. Si c’est soutenable, celle-ci rendrait possible la communication d’êtres ne partageant pas de langage pour communiquer dans la mesure où le message n’a pas été formaté par le langage. Le receveur peut se désengager complètement de l’encodage du langage. La tromperie ne serait pas possible avec la télépathie de type D, à moins que l’on puisse partitionner l’esprit, en conservant quelques pensées en réserve comme privées.

Problème : Nous n’avons, à ce stade du développement des sciences cognitives, aucune idée claire de ce que nous appelons des pensées pures. Bien que nous sachions que la pensée peut exister sans langage, sa nature exacte demeure obscure. Il se peut que le langage soit nécessaire pour quelques pensées abstraites, rendant des éléments impossibles à transmettre sans l’influence structurante du langage (ou déformante du langage…).

Problème : Comment le receveur serait-il informé des perceptions entrantes, des émotions et des autres sensations transmises par rapport à celles qui sont générées par son propre esprit ? Ceci est terrifiant ! Problématique de la possession.

Problème : Bien qu’il ne soit pas nécessaire que l’émetteur et le receveur partagent même des rudiments du langage, un problème de base subsiste. Nous savons que la pensée est structurée (ou déformée…) par la métaphore expérimentale basée à la fois sur la culture et l’expérience physique. Si de telles métaphores abstractives sont partagées, la communication peut être entravée.

Problème : Sans l’effet de standardisation arbitraire fournit par un langage, les particularités de la pensée pourraient se révéler écrasantes. Une personne peut conceptualiser une tasse à partir d’une image d’une tasse particulière qui lui est familière. Une autre pourrait utiliser la pensée d’une tasse tenue entre les mains. Peut-être que ceci serait utilisable pour les objets concrets, mais les autres conceptualisations comme les verbes et les noms abstraits pourraient être impossibles à reconnaître.

Problème : Si l’émetteur voulait vraiment envoyer ce que par exemple il entend par « honneur » ou « mère », il devrait envoyer de grandes quantités d’information. Pour que quelqu’un puisse comprendre complètement quelqu’un d’autre, cette personne devrait « copier » la totalité de cet autre esprit. C’est aussi effrayant.

Cette télépathie de type D, n’est-elle pas celle qui est mise à profit dans certains types de contact qui peuvent s’avérer dramatiques? On notera en particulier trois cas mis en parallèle et qui ont été rapportés dans un livre de V.Zalbudea intitulé « OVNI, analysis de un contacto, documentos y mensajes secretos » dans la section « Radiografia de un contacto ».

Le cas de deux techniciens employés par la télévision brésilienne qui se disaient en contact avec des êtres d’un autre monde. Ils furent retrouvés mort près d’un bosquet, près de la ville de Niterol, le visage masqué par un masque de plomb, l’un d’eux tenant un message écrit de sa main et mentionnant :

« Nous nous trouvons dans le lieu convenu, nous avons pris la pilule ». S’ensuivait un message chiffré qu’il fut impossible de décoder même avec les équipements les plus

sophistiqués de l’époque.

Le cas du suicide du 20 rue Tarrasa à Barcelone.

« les extraterrestres nous appellent… ».

Le contact de Fernando Sesma (cf la brujula psiquica) et qui intervient avant le démarrage de l’affaire Ummo.

Un cas beaucoup plus positif et qui demande une lecture attentive se trouve dans le livre de Jane Roberts intitulé le livre de Seth. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un contact extraterrestre dans ce cas encore qu’il s’agisse d’une entité qui n’est pas humaine.

Eléments complémentaires concernant ce mode de communication :

Notion d’épiphanie ou pour rapprocher d’un terme de la mécanique quantique, « catastrophe de connaissance » correspondant à la projection d’une fonction d’onde sur le plan ontologique de l’espèce permettant une compréhension immédiate et atemporelle par l’individu qui en fait l’expérience.

Notion d’âme collective qui correspond aux méta concepts partagés par une espèce ou un biotope spécifique et qui serait liée à un biotope au sens large pour ne pas limiter cette notion à une planète.

[3]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marvin_Minsky

[4]

A la frontière du new age ou de la CIA ? Into the brain

Site de Flanagan company : http://www.flantech.com/ Mega-HTM Crystal Energy®

Neurophone® Amazing Face®

http://www.giewasser.ch/francais/id244.htm

Observer notre univers!

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