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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 23:13

« L’idée que les premières cosmogonies sont finalement assez proches d’une perception de l’univers spirituel. »

 

Alors que l’actualité ufologique semble dominée par des drôles de drones qui survolent nos centrales donnant lieu à de multiples interprétations, cette chaude actualité paraît éclipser les nouvelles du ciel qui mériteraient pourtant d’être évoquées tant elles sont importantes. Personnellement, je les qualifierai de révélatrice de la période que nous traversons, tant ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

Perturbons donc cette monotonie « dronatique » informationnelle en mettant en lumière des évènements relativement récents concernant les astéroïdes et notamment l’astéroïde 311P/PANSTARRS anciennement appelé 2013 P5. David Jewitt, un ponte du domaine et accessoirement directeur scientifique du projet PANSTARRS financé par l’US air force relate dans un papier très récent l’observation de septembre 2013 à février 2014 de cet objet insolite.

Pour commencer, cet astéroïde se comporte comme une comète affichant de multiples queues et est caractérisé par un simple noyau affichant une couleur rouge de magnitude supérieure ou égale à 18,98 correspondant à une sphère d’un rayon de 200 m environ. Cet objet singulier disposerait d’un compagnon dont le noyau serait de l’ordre de 10 m.

Les particules qui constituent la queue de 311P vont de 10 micromètres à 80 mm et ont été éjectées à une vitesse de moins de 1 m par seconde. Le ratio de la masse totale de poussières éjectées à la masse du noyau est de l’ordre de 3 centième de millième, correspondant à une couche globale de surface de 2 mm d’épaisseur environ (ou plus prosaïquement d’une couche plus profonde couvrant une plus petite partie de la surface). Les observations sont incompatibles avec une origine de l’activité résultant d’un impact ou par la sublimation de glace piégée dans le noyau. Cet objet apparaît être délesté de sa régolithe par rotation (rotation nous dit le papier qui résulterait de l’effet YORP). Les affaiblissements photométriques long terme (mois) sont attribués à la dissipation progressive de la poussière du noyau. Les variations photométriques court terme (<0,7 h) sont probablement causées par la rotation rapide du noyau. Toutefois, compte tenu du temps d’observation limité et de la perte du signal du noyau par les poussières de proximité, il a été impossible de déterminer la période de rotation.

311P

311P

311P Bis

311P Bis

Voilà, certains dirons qu’il s’agit d’un beau charabia incompréhensible mais parfois le diable se cache dans le détail et ces histoires d’astéroïdes qui se comportent comme des comètes, c'est une découverte assez récente dont on se demande si elle résulte de l’amélioration des moyens d’observation ou de changements récents dans notre environnement interplanétaire. Plusieurs options non exhaustives pourraient être proposées pour expliquer ces phénomènes :

-1- La classique scientiste et positiviste : L’amélioration de nos techniques de détection nous permet d’observer des phénomènes qui jusqu’à présent nous étaient passés inaperçus.

-2- La prophétique type fin du monde et déluge. Le soleil dans sa course galactique rencontre dans la période actuelle un environnement plus riche (gaz, poussières plus ou moins grosses, champs électromagnétiques résultant de précédentes supernovae ou de régions plus riches de la galaxie - éléments en partie déterminés par la sonde Ulysse en ce qui concerne notamment les poussières et les gaz…) et qui se traduirait par une « abrasion » des différents corps célestes du système solaire et notamment ces fameux astéroïdes/comètes, dont les orbites perturbées et modifiées en viendraient à provoquer, petit à petit, jusqu’à la sortie de cette zone dense de poussières interstellaires, un jeu de billard cosmique dont on pourrait rapprocher les évènements récents que l’on nous annonçaient comme très peu fréquents (récents impacts sur Jupiter, Mars frôlé par la comète Siding Spring, passages d’astéroïdes entre la Terre et la lune, impacts lunaires, etc..) et plus accessoirement une perturbation de notre dynamo solaire, ensemble de phénomènes qui pourraient aussi contribuer au réchauffement planétaire…

-3- La complotiste : L’essai grandeur nature des nouvelles armes de l’espace basées sur des lasers infrarouges selon la technique décrite par le professeur Lubin.

https://www.youtube.com/watch?v=xOK-s97c6Ko#t=291

Une sorte de cryptoscience que le « diable » développe depuis quelques années pour s’assurer la suprématie dans l’espace (une utopie) et accessoirement protéger la planète. Dans le papier de Jewitt, on notera avec attention les variations photométriques court terme (0,7h) qui pourraient, dans le cadre de cette explication, correspondre à l’activation de l’astéroïde, via le laser infrarouge d’une station spatiale adhoc type DE-STAR4… telle que décrite ici :

http://www.deepspace.ucsb.edu/wp-content/uploads/2013/09/Bible-8876-38-as-published.pdf

Lorsque j’évoque la notion de cryptoscience, j’entends en fait une science qui se développe en marge de la société civile et qui est cachée, instrumentalisée par le complexe militaro industriel qui utilise ces développements non pour le bien être de l’humanité, de la société mais dans le seul but de produire des armes. Dans ce cadre, les sciences de l’espace pourraient faire partie pleinement de cette cryptoscience avec des inventions en avance sur le domaine civil qui pourraient se chiffrer en dizaines d’années. C’est anecdotique mais on trouve dans le quatrième opus de Millennial Hospitality IV l’observation suivante relatée par notre bon Charlie page 80 (je laisse en version originale), la description d’une sorte de navette spatiale avant l’heure, l’événement se passe en 1965 à Idian Springs, près de Nellis :

 

« As I was preparing to put the lens cap back on my theodolite, I suddenly noticed a large rocket rising slowly and silently up into the sky, off on the distant horizon tothe north-northwest. The large rocket was obviously in its initial stages of ascent. It had appeared suddenly and without warning, above and beyond the ridges of the northern mountain ranges, some 40 miles away. Instinctively, I turned to my theodolite and began tracking the rocket. I adjusted my theodolite and began tracking the rocket. I adjusted my theodolite to its highest magnification and began recording the rocket’s azimut and elevation at one minute intervals. I wrote my readings on the unused back of my balloon release data form. The rocket had been launched from a location that was just 10 or 15 degrees west of north from my Range Three location. I estimated the rocket was launched from some unknow place roughly 65 miles north-northwest of me. The rocket’s actual launch site was out of sight beyond the horizon. I was able to get a good estimate of the distance by recording the theodolite readings, the azimuth and the elevation, where the rocket entered the thin, transparent layer of cirrus at 32500 feet. The laws of Trigonometry did the rest.

The sight of the rocket through my theodolite was stunning. I tracked it with a certain fascination. The rocket assembly had a large white central fuel tank and booster rocket. Strapped on each side of the white central booster were two white side booster rockets, which also acted to stabilize the entire assembly as it rose silently into the blue sky. It was too distant to actually hear any sound. Each section was of considerable size. Hung onto the central booster rocket was a scale up version of the X-15 rocket plane. The attached plane was titanium jet black. It had two separate cockpits, one closely behind the other. This two man space-plane also had a noticeably large, wide, extended fuselage. Inside the fuselage appeared to be a reasonably sized living compartment with space for the two crewmen, positionned just behind and below the second cockpit. The living compartment appeared to have space enough to support the two crewmen for several days in space. »

 

On pourrait bien entendu penser qu’il s’agit ici de science fiction romancée, mais est-ce vraiment le cas ?

 

-4- Celle qui est peut-être réaliste et qui correspondrait à un mélange des 3 précédentes.

-5-Etc.

 

La réalité dépasse t'elle la fiction?

La réalité dépasse t'elle la fiction?

Voilà, à vous de choisir l’option qui vous paraît la plus »crédible » ou d’établir vous même votre propre vision.

 

« Si le concept qui détermine la causalité est un concept naturel, les principes sont pratiques techniquement ; mais si c’est un concept de la liberté ils sont pratiques moralement (personnellement j’utiliserai le terme « éthiquement ») et puisque dans la division d’une science rationnelle tout dépend de cette différence des objets, dont la connaissance exige des principes différents, les premiers appartiennent à la philosophie théorique (comme théorie de la nature), tandis que les seconds, uniquement, constitueront la seconde partie, c’est à dire la philosophie pratique (comme morale-encore une fois ici j’utiliserai le terme moins connoté d’éthique). »

 

Introduction à la critique de la faculté de juger, chapitre I « De la division de la philosophie ».

 

Le tissage des proto concepts entre eux dans une sorte de toile « conceptuelle » ne permettrait-il pas l’émergence de métaconcepts éphémères ou stables dans une théorie du chaos appliquée aux concepts ?

 

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