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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 00:23

Notions d’attracteurs étranges éthiques/moraux à rapprocher de certains invariants qui existeraient au niveau du Cosmos ?

L'ossature de l'article suivant est largement basé mais pas uniquement sur le chapitre philosophie et psychologie cognitive de Stephen Stich dans l'ouvrage "Philosophie cognitive".

 

Space impact.

Space impact.

Le côté fantastique de la problématique OVNI réside dans son étonnante richesse en terme de questionnements. D’aucuns voudraient maintenir le sujet dans un carcan d’études dites « sérieuses » qui consisteraient à réduire le phénomène à un kyrielle de méprises et où de ratiocinantes explications « rationnelles » viendraient démontrer par A + B que tous les PANs sont explicables…sans faire appel à une quelconque matière exotique, ou dit autrement, on nous jouerait du pipeau et de la flute de pan … Ces pantalonnades grotesques permettent de rassurer le bon peuple, tout en « stérilisant » un champ de recherche qui est d’une richesse « phénoménale » si l’on prend la peine de s’y pencher « sérieusement ». On peut d’ailleurs se demander si les tartufferies de ces pseudo chercheurs qui disent s’intéresser à ce sujet sans « à priori » ne seraient pas plutôt des actions de désinformation dans une guerre de l’information qui ne dit pas son nom sur un sujet hautement stratégique…

Mais laissons là cette approche qui mérite un développement à part entière et focalisons nous sur la problématique de la connaissance, fut-elle celle des ovni et de nous interroger pour commencer sur les principes normatifs (en particulier ceux qui concernent ce que nous devons croire et comment nous devons nous comporter) et nos jugements moraux, ceux de la culture ou du groupe auquel on appartient. Ceux-ci conditionnerait-ils et orienteraient-ils notre façon d’aborder des problématiques que l’on pourrait qualifier de « border line » comme par exemple l’étude des OVNI ?

Le champ de l’étude des OVNI serait-il envahi de questions normatives issues notamment et pas uniquement d’une science (ou du moins d’une conception de la science) « étriquée », confinée dans une enveloppe de rationalité figée réductible à quelques concepts clés tenus pour universaux ?

Une des méthodes connues pour évaluer les réponses apportées aux questions normatives s’inspire de Platon et consiste à examiner des affirmations normatives en les confrontant aux jugements spontanés ou « intuitions »(cognitio intuitiva ou connaissance intuitive de tout un chacun sur des cas réels ou hypothétiques. Si l’affirmation normative et les intuitions communes s’accordent, l’affirmation est alors justifiée, mais s’il y a contradiction entre le principe normatif et l’intuition commune, alors l’un des deux doit céder la place à l’autre.

Dans le champ des OVNI, c’est bien souvent l’intuition commune qui s’efface devant le principe normatif. Mais cette méthode, bien qu’elle soit employée depuis 2400 ans est-elle vraiment fiable ? Pourquoi devrions-nous croire qu’un principe normatif mis à l’épreuve par cette méthode est valable ? et pourquoi les principes qui sont conformes à nos intuitions tireraient-ils de cela un statut particulier ?

Platon avait une réponse à cette question en faisant intervenir la notion de réminiscence ou d’anamnesis (l’idée selon laquelle notre âme a eu l’opportunité d’acquérir la connaissance des Formes, lesquelles déterminent la vraie nature de la connaissance et de toutes choses. Notez bien que cette hypothèse platonicienne est finalement assez proche de la notion d’âme collective développée dans les lettres ummites et notamment la D357

http://www.ummo-sciences.org/fr/D357-2.htm

ici appelée Psyché collective et qui contiendrait l’ensemble des patrons de formes et de couleurs engrammés dans un univers spécifique limite de la gerbe d’univers qui nous contient).

Nelson Goodman[1], un des philosophes analytiques les plus remarquables de la fin du XXième siècle développe une méthode approchante :

« Comment justifions-nous une déduction ? Tout simplement en montrant qu’elle est conforme aux règles générales de l’inférence déductive (..). De manière analogue, pour justifier une inférence déductive, il faut principalement montrer qu’elle est conforme aux règles générales de l’induction.

Cependant, naturellement, les règles elles-mêmes doivent être finalement justifiées. La validité d’une déduction ne dépend pas de sa conformité avec n’importe quelle règle purement arbitraire qu’on pourrait inventer, mais de sa conformité avec des règles valides (…). Mais comment déterminer la validité des règles valides(…) Mais comment déterminer la validité des règles ? (…) Les principes de l’inférence déductive sont justifiés par leur conformité avec les pratiques déductives acceptées. Leur validité dépend de l’accord avec les inférences déductives particulières que nous faisons et approuvons de fait. Si une règle engendre des inférences inacceptables, nous l’abandonnons en disant qu’elle est non-valide. La justification des règles générales est ainsi dérivée de jugements rejetant ou acceptant des inférences déductives particulières.

Il y a là une circularité patente. J’ai dit que les inférences déductives sont justifiées par leur conformité avec des règles générales valides, et que les règles générales sont justifiées par leur conformité avec des inférences valides. Mais ce cercle est vertueux. Il l’est parce que les règles et les inférences particulières tirent les unes et les autres leur justification du fait qu’elles soient mises en accord. Une règle est amendée si elle engendre une inférence que nous ne voulons pas accepter ; une inférence est rejetée si elle viole une règle que nous ne voulons pas accepter ; une inférence est rejetée si elle viole un règle que nous ne voulons pas amender. Le processus de justification consiste dans la délicate opération consistant à ajuster mutuellement les règles et les inférences acceptées ; c’est dans l’accord obtenu que réside l’unique justification requise pour l’une et l’autre. »

Une méthode similaire est utilisée pour justifier les principes dans le domaine moral et John Rawls[2] dans la « Théorie de la Justice » la désigne par la méthode de « l’équilibre réfléchi ». Ainsi donc, la justification de la validité des principes normatifs serait liée à la réussite à l’épreuve de « l’équilibre réfléchi », dans l’accord des principes et des intuitions, une sorte de procédure d’ajustement mutuel entre nos croyances générales et nos jugements particuliers. Mais ne devrions-nous pas avoir quelques doutes à l’instar de Stephen Stich[3] qui développa l’exercice de penser suivant que j’ai très légèrement adapté pour faire référence au sujet qui nous intéresse:

« Supposons que nous rencontrions des agents cognitifs – des extraterrestres- qui raisonnent et forment des croyances d’une manière vraiment différente de la nôtre. Supposons de plus que ces individus exotiques aient des intuitions vraiment différentes sur la nature du raisonnement et que, lorsque la méthode de l’équilibre réfléchi est utilisée avec leurs intuitions, leur manière de raisonner soit justifiée, tandis que lorsque nous l’utilisons avec nos propres intuitions, ce soit notre manière de raisonner, vraiment différente de la leur, qui le soit. Il y a certainement quelque chose qui cloche ici puisque la méthode de l’équilibre réfléchi peut apparemment justifier n’importe quelle manière de raisonner, aussi bizarre soit-elle, à condition que ceux qui l’utilisent aient les intuitions appropriées. Puisque nous ne croyons pas que nos intuitions aient été façonnées par la vision prénatale des Formes, pourquoi serions-nous fondés à préférer nos intuitions à celles d’une autre société ? »

Mais pourquoi devrions-nous nous inquiéter de ce qui pourrait être justifié par les intuitions de nos extraterrestres imaginaires, puisque ces extraterrestres n’existent pas ? Certes, mais si l’on ramène ce questionnement à la diversité humaine qui constitue notre planète, ce questionnement ne devient plus imaginaire mais prend bien plutôt de la consistance !

Il se trouve que le psychologue Richard Nisbett[4] réalisa des expériences passionnantes sur les différences culturelles des individus et la conception, la perception du monde qui les entoure. Par exemple les chinois, ceux qui sont marqués par la culture chinoise, perçoivent et pensent le monde qui les entoure d’une manière vraiment différente de celle des individus de culture occidentale ; ces différences se manifestent dans leur façon de décrire et d’expliquer les événements, ainsi que dans les croyances et les théories qu’ils acceptent. Nisbett et ses collègues ont cherché à savoir si ces affirmations concernant les différences de mentalité pouvaient être vérifiées expérimentalement et ils découvrirent que beaucoup d’entre elles le pouvaient.

Par exemple, entre les Orientaux et les Occidentaux les deux groupes diffèrent dans leur manière de décrire, prédire et expliquer les événements, dans leur façon de catégoriser des objets et dans leur manière de réviser leurs croyances face à de nouveaux arguments et de nouvelles données. Par exemple, Nisbett a montré que les Asiatiques de l’Est sont plus enclin que les Occidentaux à faire des jugements fondés sur la ressemblance. En revanche, les Occidentaux sont plus disposés à concentrer leur attention sur la causalité pour décrire le monde et classer les choses.

Ces constatations ont des résonnances particulièrement importantes notamment dans le domaine scientifique. Si les processus d’acquisition de la connaissance en Orient et en Occident sont différents, faut-il envisager une science différente et non plus alors parler d’une science mais « des sciences » qui se conjugueraient avec la diversité des cultures humaines ? Ne serait ce pas une façon d’aborder la complexité du réel sous la forme d’une approche kaléidoscopique culturelle scientifique pour prendre une image ? La science se diluerait dans les cultures? Bien au contraire, les sciences ne se développeraient-elles pas de façon exponentielle, de manière inflationniste en faisant apparaître des domaines inédits aux interfaces des disciplines et des cultures ? Concernant la problématique OVNI, on peut penser que les approches seront forcément différentes et ce qui serait particulièrement passionnant serait de confronter ces approches et voir ce qui pourrait en émerger.

Poursuivons et intéressons nous maintenant à la théorie de la connaissance en faisant référence encore une fois à Platon qui dans le « Théétète » donne une définition de la connaissance comme étant une croyance vraie et justifiée (le sujet qui croit doit avoir une justification de ce qu’il croit. Ce faisant Platon introduit la « sainte trinité » des concepts qui formeraient une connaissance : croyance/vérité/justification).

Cette analyse de la connaissance comme croyance vraie et justifiée était la conception admise depuis Platon jusqu’en 1963, date à laquelle un certain Edmund Gettier[5]

fit publier un nombre de cas hypothétiques (exercices de pensée) d’individus ayant des croyances vraies et justifiées, mais où ce qui rend ces croyances vraies n’est pas causalement relié à ce qui les justifie. Stephen Stich accompagné de Shaun Nichols[6]

et Jonathan Weinberg[7] remarquent cependant que les exemples de Gettier sont semblables aux cas non problématiques dans lesquels le fait qui rend la croyance vraie est causalement impliqué dans la justification de la croyance. Ils s’engagèrent alors dans un projet ambitieux visant à tester un ensemble « de supports d’intuition » d’ordre philosophique auprès de divers groupes. Ils trouvèrent un grand nombre de supports intuitifs sur lesquels différents groupes ont des intuitions significativement différentes, ces différences résultant soient de milieux culturels différents, soient d’un statut socio-économique (SSE) différent. Dans la même veine, Jonathan Haitd[8] s’intéressa aux intuitions qui ont joué un rôle central en éthique et il mit en évidence que dans la plupart des cas, la différence était en effet significativement plus grande entre classes sociales qu’entre les sujets de pays différents.

Se dessine alors un paysage des intuitions épistémiques qui loin d’être uniforme et homogène, diffère d’un groupe culturel et socio-économique à l’autre et il n’est guère étonnant qu’il en soit de même pour les intuitions morales. Il n’est d’ailleurs pas impossible que d’autres facteurs encore viennent compliquer un peu plus le paysage comme par exemple un facteur propre à l’agent et qui serait relatif à ses états et désirs comme par exemple son désir sexuel. Ainsi Hubert de Luze introduit dans son ouvrage « Ethnométhodologie morale et grammaires génératives des mœurs » la notion de « morale ondulatoire », chaque agent, individu faisant preuve de variations sinusoïdales de rigueur et de laxisme moral. On pourrait imaginer que ces variations puissent se conjuguer, s’intégrer à l’échelle d’un groupe, d’une société, pour dessiner les franges d’interférences morales du groupe, de la société (Métamorale sociale fruit des franges d’interférences individuelles).

Si donc nos intuitions morales sont soumises à des variations périodiques liées à nos propres « états », il ne serait pas étonnant qu’il en soit aussi de même avec nos intuitions épistémiques. Ceci impliquerait une composante « personnelle » à intégrer dans la théorie de la connaissance.

En résumer, une approche complexe de la théorie de la connaissance ne devrait-elle pas prendre en compte/intégrer (et/ou se construire selon les axes suivant):

· La variabilité individuelle ou celle de l’agent.

· La localité : Les intuitions épistémiques des chinois ne sont pas celles des français.

· La variabilité culturelle.

· La variabilité sociale.

· Autres facteurs ?

Si bien que nous sortirions du paradigme de simplification (disjonction et réduction brutalisante et mutilante) qui domine notre approche de la connaissance actuelle (une sorte de projection incarnée par Descartes accouchant d’une « rationalité étriquée » fruit de tout un développement culturel, historique et civilisationnel d’une petite région planétaire) pour entrer de plain pied dans le paradigme de la complexité faite de distinction, de conjonction et d’implication toutes les civilisations, cultures, individus confondus au niveau planétaire.

L’application de cette approche au thème des OVNI dans une position résolument externaliste en poursuivant les pistes indiqués par le docteur subtil, Jean Dun Scot[9]devrait permettre d’éclairer le sujet d’une façon originale toute nous procurant quelques outils pour commencer à dévoiler la réalité sous-jacente de ces phénomènes et peut-être commencer à répondre aux questions suivantes :

Que veut on dire lorsque l’on dit que la justification est normative ?[10]

Faut-il remplacer l’épistémologie par la psychologie descriptive ?

Peut-on admettre des faits normatifs relativement auxquels les modes d’inférences sont de bons modes de raisonnement tout en restant naturaliste et en considérant que la détermination de la nature de ces bonnes raisons doit passer par l’étude de la manière dont nous raisonnons et parvenons de fait aux croyances en question?

Les recommandations épistémologiques sont-elles des prescriptions hypothétiques ou catégoriques?

Dans quelle mesure nos croyances peuvent-elles être affectées par les actions que nous entreprenons?

Quelle sorte de choix ou de contrôles volontaires avons nous sur la formation de nos croyances?

L’épistémologie émet-elle simplement des lignes directrices pour évaluer les croyances qui sont en définitives les nôtres ou bien en émet-elle aussi sur la manière dont nous allons former ces croyances?

L’épistémologie a t’elle pour seule fonction d’évaluer la légitimité de nos croyances au vue des évidences ou des données empiriques dont nous disposons, ou peut-elle aussi émettre des directives sur la manière de se comporter comme chercheur?

Est ce qu’il doit être honnête ?

Est- ce qu’il doit être attentif aux détails ? Elles sont importantes dans la mesure où l’on accorde un rôle important à l’agent épistémique, à l’agent de connaissance.

Dans quelle mesure suivre ou ne pas suivre ces directives influe-il ou non sur le degré de signification de ces croyances ?

Faut-il tenir la justification pour un concept purement évaluatif ou pour un concept qui a une fonction de guide ou de régulateur de nos croyances ?

Jusqu’à quel point peut on être tenu pour responsable de ses croyances ?

Quel lien peut-on faire entre la justification et les notions de louange ou de blâme épistémique ?

Jusqu’à quel point la connaissance suppose t’elle un accès conscient ?

Comment définit-elle le type de contrôle qu’elle met en œuvre ?

Peut-on considérer par exemple qu’il existe un niveau subdoxastique qui met en œuvre déjà certaines procédures sinon de justification, néanmoins ce que les philosophes appellent aujourd’hui, en anglais, les procédures d’entitlement qu’on traduit par autorisation? Mais vous voyez en toute rigueur lorsque vous avez des titres à, d’autorisations épistémiques, de permissions épistémiques qui sont des formes de justification qui ne sont pas encore totalement pleines et entières mais qui vous mettent déjà sur le chemin de la justification, par exemple font partie de ces formes d’autorisation, d’entitlement épistémique un certain nombre de choses qui vous permet de dire que, votre expérience perceptuelle, ce n’est pas encore une justification parce qu’il faudra ensuite que vous puissiez valider votre accès perceptif à la réalité, parce qu’il y a toujours les illusions perceptives qui peuvent intervenir, etc. mais on peut penser que la perception joue déjà comme une espèce de point de départ de la procédure de justification. Il y a peut-être une gradation extrêmement intéressante à creuser et la encore vous voyez comment cela peut-être intéressant de voir comment dans certaines espèces animales il y a peut-être déjà des procédures de contrôle, d’autorisation épistémique qui interviennent. Des mécanismes mentaux qui font que justement il y a des procédures déjà, méta cognitives que l’on peut repérer chez d’autres êtres que des êtres dotés de toutes les capacités qui sont les nôtres de raisonnement, d’articulation, de discours, etc.

Peut-on concevoir une épistémologie qui tout en étant foncièrement externaliste face place qu’en même, toujours à certaines formes d’internalisme pensées sur un mode autre que celui de la conscience lumineuse ou transparente de l’obligation et du volontarisme doxastique ?

 

Comment parvenir à communiquer avec autrui sur des bases nouvelles?

Comment se comprendre soi-même si presque tout ce que l’on croit savoir est faux?

Peut-on envisager l’approche du phénomène OVNI à partir des états subdoxastiques?

 

On voit bien, sans avoir à forcer le trait, que la perte du registre ordinaire aurait pour effet de dissoudre les équilibres issus de la rationalité individuelle et collective. Eliminer ne peut être qu’une démarche de laboratoire ; elle est vouée à l’ésotérisme. Mais le reconnaître n’exclut pas que le progrès du savoir accumule une pression telle que des révisions finissent par s’opérer, avec des conséquences profondes sur le devenir de l’espèce langagière qui est la nôtre (Cf Karmiloff-Smith).

 

Je terminerai par quelques passages du message de Seth Brundle Fly du 18 janvier 2003 :

http://vadeker.net/reponses/sbf-ummo/seth_18_01_03.htm

 

« La solution à toutes les énigmes des lettres ummites est en possession de quelques terriens à des échelles d'importance variables, en germe dans la recherche civile en ce qui concerne la théorie épistémologique unitaire et l'anthropologie sociale, et à des niveaux plus inquiétant dans la recherche militaire et en particulier dans les domaines de l'informatique théorique, des mathématiques appliquées, des théories psychosociologiques construite autour d'une approche non classique des sciences formelles fondée sur une appréciation paramétrable du comportement humain. »

« J'insiste sur ce point, différentes stratégie de recherches sont équivalentes pour délimiter l'influence perturbatrice du sens commun. Ne tombez pas le piège proposé par certains chercheurs qui limitent leurs analyses à la conjugaison de procédures élémentaires de calcul sans expliciter à la fois l'axiomatique sous-jacente et l'influence perturbatrice de leur ego. C'est une des faillites comportementales que nous avons décelé chez les scientifiques de votre planète, celle d'avoir la prétention d'accéder à la vérité et de construire des discours totalitaires pour enseigner cette même vérité. Il vous faut substituer à l'accumulation de connaissances qui sont susceptibles d'être modifiée par l'intégration de nouvelles données phénoménologiques une science des procédures non totalitaire basée sur l'étude empirique et mathématique du "sens commun ". »

[1]

http://epublications.unilim.fr/revues/as/1667

[2]

http://www.puf.com/Auteur:John_Rawls

Justice sociale

Traditional Definition of Knowledge

[6]

http://dingo.sbs.arizona.edu/~snichols/Papers.html

[7]

http://philpapers.org/s/Jonathan%20M.%20Weinberg

[8]

http://www.ethicalsystems.org

http://people.stern.nyu.edu/jhaidt/

[9]

http://spiraledelagrandeourse.over-blog.com/2013/12/sixième-signe-pour-une-approche-différente-des-rr4-de-dun-scot-à-alfred-korzyski-et-l-inframécanique-quantique-en-passant-par-le

[10]

Les 12 premières questions sont issues d’une conférence de Claudine Tiercelin au collège de France :

« Pourquoi accorde-t-on généralement plus de valeur à la connaissance qu'à la croyance, fût-elle vraie et justifiée ?”

[11]

http://www.editions-retz.com/auteur-719.html

Karmiloff-Smith

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