Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

27 juin 2017 2 27 /06 /juin /2017 20:50
La conscience collective planétaire, un cerveau ?

La conscience collective planétaire, un cerveau ?

Je vous propose aujourd’hui un voyage au pays de l’âme collective à travers un parcours que l’on pourrait qualifier d’initiatique dans une sorte de transe à la fois virtuelle et spirituelle qui tire son énergie du réel. Un peu à la manière du concept du plan d’immanence de Deleuze qui est en quelque sorte autoréférentiel et rhizomique, le propos est ici de présenter à travers différents exemples piochés d’un corpus élargi les passerelles et outils d’un tissage dépassant la dialectique corps-esprit pour engager dans une sphère multidimensionnelle où les zones d’indiscernabilité et de contact surgissent  dans la danse et où le triangle de « Van Goth » active le surgissement d’un autre monde. Il faut suivre les lignes de fuite dans leurs entrelacements et leurs intrications pour approcher toute cette pensée de l’intuition. Vous comprendrez que je ne me situe plus ici dans une entreprise cartésienne projetée sur la réalité «néant» mais bien plutôt dans le sens de la vie, faisant feu de tout bois et projetant sur les sphères des possibles les déclencheurs du dedans et du dehors dans un feu d’artifice de l’interface. Les trois I mènent la danse, Intrication, Intuition, Intelligibilité pour faire surgir dans le cercle du non être, ce qui n’a pas de nom, ce qui est imprononçable mais ce qui a une puissance incommensurable, cette puissance des danses de possession… cette puissance de la vie !

Acte 1 :

https://www.mundodesconocido.es/la-tierra-esconde-un-gran-secreto/

 

 

La Terre cache un grand secret.La Terre cache un grand secret.
La Terre cache un grand secret.La Terre cache un grand secret.
La Terre cache un grand secret.La Terre cache un grand secret.

La Terre cache un grand secret.

Commençons par la présentation didactique de la notion d’âme collective selon les ummites qui est exposée de façon vulgarisée (pour un public hispanisant) dans la dernière production de Jose Luis Camacho Espina « La Tierra Esconde un Gran Secreto » (La Terre cache un grand secret) sur le site Mundo Desconocido.es. Un certain Javier (qui semble disposer d’informations plutôt pointues et proche de la source) a aidé Jose a préparé ce sujet. Les thèmes abordés sont les suivants :

La Terre est une espèce d’île dans l’univers (comme il en existe d’autres). C’est une planète, au sens propre, intelligente qui dispose d’une conscience propre, un peu équivalente à la notion de Gaïa ou d’inconscient collectif de Carl Jung. Cet inconscient collectif, désigné par l’acronyme B.B (acronyme formé à partir des noms ummites BUAWAWA BIAEII). Le B.B est le lieu où toutes les informations sont stockées et redistribuées aux espèces vivantes (et peut-être pas que) y compris les patrons de formes, les chemins évolutifs, l’ensemble des sensations ressenties par tous les êtres vivants mais aussi leurs constructions imaginatives, imaginales transmises et construites etc. Bref un ensemble d’informations colossal qui serait à la disposition de tout être doué de conscience. Tous les animaux  seraient grosso modo dotés d’une âme mais seuls ceux disposant d’une chaîne de Krypton dans leur glande pinéale auraient accès à leur âme propre... Les autres êtres vivants, bien qu’ayant aussi une âme, ne disposeraient pas d’un accès direct (libre arbitre) tout en ayant cependant le moyen d’enrichir grâce aux atomes de krypton présents dans toutes cellules vivantes le fameux B.B. Seuls les êtres conscients tels que l’homme (mais pourquoi pas les grands mammifères où mêmes les ensembles déjà collectifs démontrant une intelligence de groupe tels que les abeilles, fourmis, termites ?) auraient la possibilité de « dialoguer » à la fois avec l’âme et le B.B. Les atomes de krypton présents dans la glande pinéale (insérés dans des cages moléculaires de l’ADN) présenteraient une anomalie notamment au niveau de leur configuration électronique anticipant chaque action de l’être vivant conscient et signant de facto l’interaction âme/corps-Il s’agit ici d’un tissage rétroactif à l’image de rhizomes prenant corps dans chacun des milieux et dont l’expression se fait au niveau frontière des atomes de krypton-Il n’y a donc pas de prédominance de l’un sur l’autre même si une interprétation « temporelle » tant à assigner à l’âme une préséance. Chaque cellule vivante posséderait 86 paires d’atomes de Krypton mais comme déjà évoqué, seul l’être conscient disposerait d’une chaine de Krypton dans l’encéphale, les autres animaux ont une âme mais ne peuvent communiquer avec celle-ci. Chaque être vivant, tout au long de son parcours alimente le B.B de façon continue. A noter qu’à partir de 18.57, José pour illustrer le fonctionnement du B.B donne un exemple curieux à partir d’une expérience de pensée et en faisant référence à un ordinateur gigantesque qui se trouverait à Paris, une sorte d’intelligence artificielle dénommée Dwave…

Il faut  retenir que B.B conseille, mais n’impose pas, l’âme individuelle prenant la décision, comme l’on dit, chacun en son âme et conscience…

« La Tierra Esconde un Gran Secreto »

« La Tierra Esconde un Gran Secreto »

Acte 2

Pour une science qui ne serait pas forcément de la science en tant  que telle (car elle aurait exclu son infirmité cartésienne) mais qui révèlerait un savoir, une connexion établie de longue date avec justement ce monde des âmes qu’il soit celui de l’intelligence collective ou qu’il soit tout simplement l’expression d’une individualité. Il m’a semblé important dans ce cadre de vous faire partager quelques vidéos de Jean Rouch, « le sorcier blanc » qui a si bien filmé cette Afrique qui loin d’être un documentaire sur des pratiques arriérées de quelques indigènes présentent bien plutôt l’expression d’un savoir qui  ne se met pas dans la boîte cartésienne et qui évoque les connexions avec les mondes « imaginaux ». Que ces sorciers chamans déclenchent un canal spécifique à partir de rites et de pratiques dont les mathématiques ne sont pas absentes devraient interpeller et vous noterez l’importance donnée à la danse dans ces pratiques de connexion ! Ces communautés ont développé des modes d’accès direct à l’Anima Mundi / au Mundus Imaginalis qui mériteraient bien plus qu’un rejet « écœuré » par la « bestialité des images ». Finalement nos abattoirs modernes, bien que faisant partie du non visible, inondent de temps en temps l’actualité d’une violence hétérotrophe et indicible que seul le néant est capable d’absorber.  La vie est bien plus présente dans cette communion de la mort de l’être, qui par un phénomène d’hystérésis dans le B.B, une singularité, déclenche une communion/connexion de la vie partagée dans la consommation suite à l’égorgement rituel et à  l’holocauste que nos sociétés mortifères sont incapables de comprendre par leurs actes barbares alors qu’elles procèdent à une échelle tentaculaire à une éradication du vivant, contraire dans ses fondements, au fonctionnement de l’âme collective. Ici les africains nous racontent, que cela soit cette origine de la mort qui est arrivée en même temps que la parole, cette conscience collective de la mort à travers la parole ou alors ce proverbe Dogon qu’ « au début du monde, les enfants décrochaient les étoiles pour jouer avec et puis les mamans remettaient les étoiles dans le ciel et que  Dieu considérant que les enfants mettaient un peu trop de désordre avec le ciel,   décida du coup de le repousser un peu plus loin.  Où alors encore, suivre le chemin des invasions, dans ce pays de Wanzerbé, chez les Songhai  qui nous raconte l’histoire de celui qui savait voler dans le ciel, de se transformer en vautour et de transformer aussi son cheval en vautour pour surveiller cet immense empire et qui est aujourd’hui représenté par cette petite bague d’argent du magicien Baccari.

Ceux qui savent voler dans le ciel

Ceux qui savent voler dans le ciel

Je vous laisse profiter de ces deux vidéos de Jean Rouch en vous laissant découvrir par vous-même à la fois le côté rituel antédiluvien et la modernité sous-jascente qui s’en dégage…Il s’agit d’un véritable tissage spirituel du monde auquel tout « sorcier » y compris celui des temps modernes devrait-être sensible.

Acte 3

La route des invasions ne prend pas seulement la direction du désert, elle est aussi la plage dans nos sociétés modernes de cet océan inconnu dont les vagues viennent se rompre à travers une présence exotique ou supposée telle, exprimant le reflet de cet univers plein d’intrications qui sait dire MERDE aux esprits cartésiens.

Les infiltrés ?Les infiltrés ?

Les infiltrés ?

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Liens