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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 01:20
En homage à Ettore Majorana

En homage à Ettore Majorana

« Ce serait chose désormais acquise et scellée : le pouvoir, pour la confrérie de ceux qui en disposent, est un pouvoir discrétionnaire. » Alexandre Grothendieck

 

Recoller les morceaux, faire du puzzle un image cohérente, les pièces s’emboitant pour illustrer un infime passage de l’histoire de l’humanité ? Un exercice impossible ou une fantasmagorie constituée de toute pièce, un compossible d’une ontologie transitoire?

 

Confidentiel – Le dossier secret la bombe atomique.

On reste absolument ébahi par la débauche d’intelligence, d’énergie, d’abnégation, de travail, d’organisation etc. dont l’homme est capable lorsqu’il se donne la peine de se fixer un but et de l’atteindre. Je suis tombée récemment sur un petit livre rouge, il ne s’agissait pas de celui de cette grande Asie et de ses terribles dérives, mais d’un bouquin intitulé « Le dossier secret- la bombe atomique » qui retrace l’histoire de la création de la bombe atomique. Et l’on reste effaré de constater que cette montagne d’énergie dans ce pays où tous les espoirs étaient permis, réunissant les plus brillants esprits de la planète ait pu, malgré les innombrables difficultés et embuches qui auraient fait jeter l’éponge aux esprits les plus motivés, accoucher de ce terrible bébé, cette monstrueuse fille de l’humanité qui en émergeant ce 6 août 1945 dans une abomination qui n’a pas de nom ait marqué à jamais le destin de l’humanité. Car il faut bien observer que ce fantastique effort qui a conjugué science et technologie, business et complexe militaro industriel, secret et démocratie contournée ait pu aboutir à l’horreur suprême. Car ce 6 août 1945, ce ne sont pas des milliers de japonais qui ont été propulsés ad patres dans l’ère du nucléaire dans ces pico secondes d’abomination et de souffrance, mais bien les premiers représentants d’une humanité perdue qui espéraient la fin d’une guerre et dont les esprits se sont trouvés transférés dans l’âme collective de la planète en une plaie, une cicatrice ouverte et béante qui ne s’est toujours pas refermée et qui d’une certaine façon aspire aujourd’hui toute la planète, toute l’humanité vers un néant entropique. Comment ne pas être littéralement sidéré par cet événement qui loin d’être l’expression du « progrès et de la science » n’est que le reflet de la barbarie et celui d’une humanité duale ou le meilleur accouche du pire ! Si nous sommes capables de mobiliser de telles ressources pour aboutir à des abominations, ne serions nous pas capables de justement dépasser nos travers pour émerger dans une réalisation qui nous sublimerait, non pas dans la folie destructrice et l’horreur mais bien plutôt dans l’amour et l’évolution?

Oui c’est certainement possible car si nous sommes capables de produire autant de monstruosités dans une tératogénèse qui rime avec malaise, nous sommes certainement disponibles pour dépasser notre condition dans une émergence de la complexité qui nous poussera à contrôler nos travers et les transformer en revers de l’intelligence et du serein. Mais quel pourrait-être le moteur d’une telle révolution? La période actuelle qui génère autant d’exclus rime plutôt avec les « âmes perdues » cherchant à la longue vue un chemin au delà des frontière et des barrière. Cependant, en levant les yeux au ciel, non pour découvrir un quelconque dieu et s’en remettre à lui pour notre futur, mais bien plutôt pour observer l’écho du monde, celui de l’espace et de l’espèce, cette permutation du a en eux est un reflet de l’altérité que ce cosmos plein de complexité nous renvoie. Un autre possible est possible, et il est à porter de mains…d’esprit et de vie.

 

Mais le temps presse, et la folie de l’homme ne semble pas contenue mais continue…

Le chapitre « personnalité » de ce documentaire effrayant [0] concerne en particulier nos dirigeants, ceux qui président d’une certaine façon à nos destinées et qui seraient susceptibles de nous conduire dans un tel suicide collectif ! Le documentaire fait référence au physicien Italien Antonino Zichichi[-1], qui coprésidait la conférence qui s’était tenue du 20 au 23 août 1983 à Erice en Italie[1] et dont le thème était « les bases technologiques pour la paix » pour éviter une guerre nucléaire, et qui s’exprima ainsi :

« Tôt ou tard, dans dix, vingt, ou peut-être cent ans un fou sera au commande …. qui commettra le crime d’éradiquer l’homme et sa planète ». On trouvera ici dans ce documentaire et dans un Gedankenexperiment ou exercice de pensée, une vision des plus réalistes de ce qui pourrait nous attendre. La question que l’on pourrait se poser est alors : Combien de temps nous reste-t-il ? Combien de temps nous reste t’il à vivre surtout lorsque l’on prend en compte les derniers évènements de l’actualité, et lorsque je dis nous, j’enfourche le destrier de la vie pour parler au nom de la biosphère.

La personnalité d’Obama pose effectivement question et dans ce monde inversé, comment ne pas s’étonner que l’on ait pu décerner le prix Nobel de la paix à une telle personne qui déclenche la mort pas drone interposé. Il ne semble vraiment pas œuvrer dans le sens de la paix mais cherche plutôt à célébrer les ides de Mars par une politique agressive qui aura contribué à rétablir le climat de la guerre froide que l’on connaît aujourd’hui sur la planète.  Aussi, cette plongée dans le passé est des plus utile. Si en 1983 l’opinion publique mondiale était sensibilisée à la perspective d’une guerre nucléaire, il me semble qu’en cette année 2016, année de tous les dangers, cette épée de Damoclès qui pèse sur nos têtes semble avoir été complètement oubliée au profit d’une actualité chargée ou de catastrophes à venir. Pourtant des failles ont été aménagées dans la dissuasion, certains pays envisageant même d’utiliser l’arme atomique pour effectuer des frappes préventives et assouvir ainsi leur désir de domination sans pour autant envisager toutes les conséquences…

Je fais donc le lien avec cette conférence d’Erice, il y a déjà 33 ans, l’âge du Christ… car elle me semble à la fois un marqueur et un générateur d’actions. D’un point de vue optimiste, on peut déjà se féliciter d’avoir tenu jusqu’ici, une période cependant émaillée de ce que l’on pourrait appeler des Near miss nucléaires[4], ces presque-accidents qui auraient pu se terminer dans les cendres de la fin comme ultime destin.

Et si nos prédécesseurs ont créé la structure dialectique de notre présent en créant cette polarité entropique de l’holocauste nucléaire, concrétion surgissant dans notre présent, il nous appartient de déterminer le pôle de cette tension réelle et conceptuelle et de générer les idées qui aboutiront à une résolution de cette polarité, que nous devions faire appel aux concepts de notre finitude, que nous fassions intervenir l’infinité fut-elle sidérale, que notre localité s’exprime dans une nouvelle émergence cosmique en des temps continus et discontinus, etc. Nous pouvons émerger, non pas dans l’horreur mais dans le bonheur, celui de célébrer l’épiphanie de la vie[6]. En conjuguant notre désir de vivre et la prise de conscience de la complexité sous-jacente du cosmos, l’homme peut découvrir qu’il fait partie de cette immensité, qu’il n’est pas seul, qu’il n’est ni le premier ni le dernier en toute humilité et qu’il peut entrer en osmose avec l’altérité à la vitesse C, celle de la lumière, pour célébrer le miracle de la vie dans toute sa puissance infinie sur le chemin de la connaissance et de l’essence.

C’est vers les étoiles que nous devons nous tourner, non pour conquérir mais bien plutôt pour grandir en intelligence et en spiritualité.

Dantes :

Chant XXVI De l’enfer- Huitième bolge-Conseillers perfides.

Considérez ce qu’est votre race : Vous n’avez pas été faits pour vivre comme des bêtes, mais pour suivre la vertu et la science »

non siete nati per vivere come bruti (come animali), ma per praticare la virtù e apprendere la conoscenza."

 

Chant XXVI Du Paradis. Ciel, Des Etoiles Saint Jean et la charité.

Car le bien, en tant que bien, dès qu’on le connaît comme tel, enflamme ainsi l’amour, et d’autant plus qu’il comprend en lui plus de perfection.

Donc vers l’Essence, où il en est une telle surabondance que tout bien qui se trouve hors d’elle n’est qu’une lumière de ses rayons,

Il faut que se dirige en aimant, plus que vers toute autre, l’esprit de tous ceux qui voient la vérité sur laquelle se base ce raisonnement.

Cette vérité, celui-là la révèle à mon entendement, qui me montre le premier amour des substances éternelles.

 

Ces deux chants se répondent dans une intrication d'une schématisation esthétique, exprimant des invariants définitionnels réssucitant une innocence inventive, écoutant la voix des choses de la vie dans une dialectique du Yin et  du Yang où le génie littéraire rejoint le génie physique, astrophysique et mathématique.

 

[-1] Un des acteurs de l’antimatière au CERN.

https://it.wikipedia.org/wiki/Antonino_Zichichi

 

[0]Il s’agit ici de la version traduite en Français. L’original de ce documentaire se trouve sur le site de Lindon Larouche intitulé « Unsurvivable ». Il fut posté à la fin de la première présidence Obama et peu de temps avant sa réélection.

[1]Le moins que l’on puisse dire c’est que cette réunion d’Erice n’était pas un simple meeting de convenance mais bien une réunion d’une importance stratégique. Il faut parfois le recul du temps, l’association d’informations complémentaires, le pédigrée des participants pour comprendre ce qui a pu se jouer ces 4 jours là.

Je ne peux que vous inviter à prendre connaissance du document suivant qui fait une synthèse rapide des débats de l’époque :

http://www.larouchepub.com/eiw/public/1983/eirv10n34-19830906/eirv10n34-19830906_016-beam_weapons_strategy_relaunched.pdf

Les participants sont de tout premier plan et l’on pourrait dire qu'ils font partie du gratin de ce qui se faisait de mieux à l’époque en matière de science et de complexe militaro industriel. Edward Teller, un des pères de la bombe atomique, Evgenii Velikhov une pointure hors norme en matière de magnétohydrodynamique et vice président de l’époque de l’académie des sciences de Russie (et l’instabilité éponyme qui fit de la mhd le cauchemar des applications scientifiques qui merdent) et le professeur A.P. Aleksandrov. A noter qu’il ne s’agit pas du professeur Vladimir Alexandrov[5], cependant, compte tenu des thèmes abordés lors de cette conférence, il ne devait pas être bien loin. Ce dernier disparut peu de temps après (1985) à Madrid sans laisser de trace. Alexandrov avait modélisé les conséquences d’une guerre nucléaire, de l’hiver nucléaire et des conséquences désastreuses qu’un tel conflit pourrait provoquer sur la planète conduisant l’humanité vers l’impasse et le néant ! C’était bien plus catastrophique que toutes les estimations précédentes et d’une certaine façon marquait ces armes d’une interdiction formelle « à ne jamais utiliser » si l’humanité voulait perdurer, ce qui a certainement contrarié les va en guerre prêts à tout, y compris à tuer.

 

Naïvement, en suivant la vulgate de la propagande que l’on nous délivre, j’avais toujours pensé que le docteur Teller était une sorte de docteur « folamour » prêt à appuyer sur le bouton nucléaire des tarés de l’ère. Mais en fait, avec le recul, je me demande si je ne me suis pas trompée et si véritablement les engeances de tarés n’étaient pas plutôt les Oppenheimer et Russel[2] qui justifiaient en « toute logique » une frappe préventive de l’union soviétique à la sortie de la deuxième guerre mondiale pour empêcher les russes de s’équiper de la bombe nucléaire, thèmes qui ont été ressuscités il y a quelques temps par le criminel de guerre et ses équipes néoconservatrices qui ont provoqué le génocide irakien, le concept de première frappe. Il a fallu le sens froid et l’humanité d’un Eisenhower ou d’un Kennedy pour ne pas précipiter cette planète dans les cendres atomiques et je ne parle pas de Mikhaïl Gorbatchev à qui un jour l’humanité devra reconnaître la vertu d’avoir fait transiter le Titanic « union soviétique » vers la Russie sans guerre nucléaire. La période actuelle pose beaucoup plus de questions compte tenu des personnalités aux commandes et celles qui se profilent à l’horizon…

 

Je traduis ici les conclusions de cette conférence qui était bien mal partie et qui finalement se terminait sur une note plus positive incitant les deux pays de la guerre froide à travailler ensemble pour éloigner l’épée de Damoclés du MAD, de la destruction mutuelle assurée.

Pas de doctrine de dissuasion : Le document d’Erice

A la conclusion de la réunion internationale qui a eu lieu à Erice, un document concernant un accord de collaboration scientifique fut signé , qui comporte les signatures du professeur Teller des Etats Unis, du professeur Velikhov de l’union soviétique, et du professeur Antonino Zichichi pour l’Europe. Voici le texte de ce document :

-Les échanges mutuels d’idées, de données, et d’information qui ont découlés des trois sessions des séminaires internationaux d’Erice sur la guerre nucléaire, nous sont de la plus grande importance.

- Les sessions précédentes ouvrirent le chemin de nouvelles recherches sur les effets globaux d’un conflit nucléaire entre les U.S et L’URSS, les résultats qui en découlent furent discutés dans un climat de rigueur scientifique, et donc objectivement. Les résultats obtenus par différents groupes de recherche à l’Est et à l’Ouest sur la simulation d’un conflit nucléaire ont été très importants pour comprendre les conséquences d’un conflit nucléaire. De telles études devraient-être développées plus en détail avec une collaboration plus importante à l’échelle internationale. Ceci pour éviter toutes suspicions sur la validité des résultats obtenus. C’est le premier point à émerger durant cette troisième session.

- Un autre point important qui apparut durant cette troisième session est précisément le problème des armes défensives. La philosophie sous-jacente de ce nouveau point réside dans le problème d’étudier la possibilité d’identifier de nouveaux moyens pour sortir de la balance actuelle de la terreur. Le premier de ces moyens est la réduction des armes nucléaires. Le second est l’idée de nouvelles armes défensives. Et ici il y a plusieurs questions : 1) Est-il possible d’identifier les caractéristiques et les propriétés qu’une arme aurait pour en effet être considérée comme défensive par Nature, c’est à dire , l’opposé de défensive ? 2) Est-il vrai qu’un système de défense avancé puisse produire des effets déstabilisants ? Et, si c’est le cas, pourquoi et comment ? 3) Pourquoi ne pas étudier de nouvelles méthodes pour sortir de cette balance de la terreur ?

- Il est proposé donc de constituer groupe de recherche commun Europe-U.S-URSS, basé au centre Ettore Majorana[7], pour l’étude collaborative des deux points ci dessous mentionnés :

1) La simulation et l’évaluation des conséquences globales d’un conflit nucléaire U.S-URSS.

2) Un sortie de l’équilibre actuel de la terreur ; et, en particulier, s’il est possible de concevoir un nouveau type de système de défense contre la destruction nucléaire.

- Le groupe de recherche conjoint est composé de scientifiques des US, de l’union soviétique et de l’Europe (et probablement d’autres pays), sélectionnés par les signataires de ce document, qui sont : Professeur Edward Teller pour les US. Les scientifiques et spécialistes, le professeur Evgenii P.Velikhov pour les scientifiques de l’union soviétique, et le professeur Antonino Zichichi pour les scientifiques et spécialistes Européens.

Ces études peuvent être menées en Europe, aux Etats-Unis ou en Union soviétique. Leurs résultats devraient être rapportés pendant les réunions périodiques au centre Ettore Majorana d’Erice. Les dépenses à Erice sont supportées par le centre Ettore Majorana. Le gros du travail et des études doivent être menés au centre Ettore Majorana lui même et seront définies au cours de futures consultations.

Cet accord sera présenté par nous à nos gouvernements respectifs pour approbation et de futur développement.

 

Il semble que la sagesse l’ait emporté cette fois là.

Les différentes conférences d’Erice dans ce créneau temporel intéressant :

1985 :

International Seminar on Nuclear War — 5th Session: SDI, Computer Simulation, New Proposals to Stop the Arms Race. (World Scientific, Singapore - New Jersey - London - Hong Kong, 1992)

1984 :

International Seminar on Nuclear War — 4th Session: The Nuclear Winter and the New Defence Systems: Problems and Perspectives. (World Scientific, Singapore - New Jersey - London - Hong Kong, 1992

1983 :

International Seminar on Nuclear War — 3rd Session: The Technical Basis for Peace. (World Scientific, Singapore - New Jersey - London - Hong Kong, 1992)

1982 :

International Seminar on Nuclear War — 2nd Session: How to Avoid a Nuclear War. (World Scientific, Singapore - New Jersey - London - Hong Kong, 1992).

 

Il me semble que cette conférence a suscité aussi l’intérêt d’observateurs qui n’étaient pas uniquement terrestres [8]

A noter que le lieu est aussi l’occasion d’organiser des réunions sur la…cristallographie ! Un brin de laser dans l’air ?

 

[2]

http://www.larouchepub.com/eiw/public/2015/eirv42n23-20150605/24-28_4223.pdf

Quand Edward Teller lança tout seul sa campagne pour le développement de la bombe hydrogène à fusion ou « thermonucléaire » en 1948, il œuvrait contre une politique visant à continuer la brève guerre nucléaire de 1945 contre le Japon, avec un frappe nucléaire « préventive » contre la Russie. C’était la politique du mathématicien Bertrand Russel, que LaRouche a appelé avec juste raison « l’homme le plus diabolique du vingtième siècle ». Russel l’exposa ainsi publiquement dans un article effrayant dans le « Bulletin of the Atomic Scientist » du premier octobre 1946 intitulé « La bombe Atomique et la prévention de la Guerre » [3]. Le titre de Russel était un sophisme : L’article proposait de menacer publiquement, et de mener si « nécessaire », une attaque nucléaire sur la Russie, pour « garantir » que l’Union Soviétique ne romprait pas le monopole de la bombe atomique US et britannique. Cette politique « Strangelove » (folamour) était du gout du président Harry Truman et du scientifique le plus influent du projet Manhattan, J.Robert Oppenheimer. Elle était basée sur le développement de l’arsenal atomique en développement des armes nucléaires des Etats Unis depuis la fin des années 1940, alors que la Russie n’en avait pas ou pratiquement aucune, et donc en gagnant une guerre nucléaire par une attaque nucléaire préventive, ou par capitulation de la Russie devant le monopole atomique permanent Etats-Uniens et Britanique.

L’explosion réussie de la bombe atomique russe en août 1949 n’interférait en aucune façon avec l’implémentation de la doctrine de Russel, puisqu’il aurait fallu à l’URSS au moins 5 ans de plus pour construire un stock de bombes atomiques significatif.

 

[3]Bertrand Russel, un docteur « Strangelove/folamour » à la manœuvre ! C’est peu connu et peu médiatisé mais cela doit être remis à jour.

The Atomic Bomb and the Prevention of War Bertrand Russell in the Bulletin of the Atomic Scientists, October 1, 1946

http://druckversion.studien-von-zeitfragen.net/The%20Atomic%20Bomb%20and%20the%20Prevention%20of%20War.pdf

 

[4] Sur les near miss nucléaires voir ces deux exemples mais il y en a certainement bien d’autres avec leurs héros qu’ils soient russes, américains ou simplement citoyens humains de cette planète…

Faut-il rapprocher les périodes d’absence de nos visiteurs à des situations « nucléaires » limites?

Message du 26 novembre 2015 qui nous indique que ces derniers auraient quitté la planète de Juin à Novembre 1982 et de Mai à Octobre 1993.

 

[5]Vladimir Alexandrov :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Alexandrov

Bizarrement, c’est dans la Repubblica qu’il faut chercher des informations le concernant et le lien avec Erice est évident.

http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1985/08/20/giallo-al-convegno-di-erice-verranno-no.html?refresh_ce

On trouvera sur le site de Jean-Pierre Petit quelques informations supplémentaires

http://www.jp-petit.org/Divers/Arme_meteorologique/Arme_climatique2.htm

[6] Si nous échouons, d’autres le ferrons à notre place et ce terrible constat d’échec signera la faillite totale de l’humanité dans ce puzzle cosmique. La « pièce humanité » du puzzle pourra peut-être même être remplacée.

 

[7]

Ettore Majorana :

Un génie inconnu…et qui lui aussi disparut de façon brutale sans laisser de trace. Il mériterait d’être largement ressuscité tant ces travaux apparaissent même aujourd’hui comme révolutionnaires.

http://www.ccsem.infn.it/em/EM_genius_and_mystery.pdf

Il travaillait dans les années 30 avec Fermi et il disparut mystérieusement, pendant un voyage en Ferry vers Naples où il venait juste d’être nommé comme professeur à plein temps de Physique. Un génie du niveau de Galilée et Newton qui prévoyait déjà dans les années trente l’utilisation terrible qui pourrait être faite de l’énergie nucléaire. Il fut aussi le premier à percevoir l’existence de l’antiélectron et de la « mer de Dirac » posant les premiers jalons dans la recherche de l’antimatière ! On se demande d’ailleurs si Majorana n’avait pas anticipé d’une certaine façon cette notion d’IBOZOO UU. Il prouva que l’équation de Dirac était correcte : Ni le spin de l’électron, ni l’existence de son antiparticule n’était un « privilège » des particules à spin ½. En fait il n’y a pas une seule particule relativiste dans la théorie quantique de la sorte de celle que Dirac cherchait initialement. La combinaison de la relativité et de la mécanique quantique conduit inévitablement à des théories avec un nombre illimité de particules.

L’électron se comporte comme une sphère qui tourne, mais elle devait tourner à une vitesse extraordinaire, si rapide qu’à sa surface la vitesse de rotation correspondait à une vitesse plus grande que celle de la lumière.

C’est comme si la propriété de particule et antiparticule était liée à la propriété de chiralité.

Ettore Majorana envisagea peu de temps avant de disparaître l’étude des particules avec un spin arbitraire qui était considérée comme une curiosité purement mathématiques à l’époque…

En son hommage, le centre d’études d’Erice porte son nom.

 

[8]

D176 Impossibilité d’aide directe. L’Ame collective. Mutations génétiques. Courrier du 27/02/1983 adressé à M Aguirre et provenant de Kuala Lumpur. Extraits:

 

L’actuel dirigeant soviétique persiste à violer les droits du peuple afghan et prépare ses prototypes de vecteurs par satellite avec ogive nucléaire dirigée par faisceau hélicoïdal d’électrons sur un faisceau de flux magnétique terrestre.

 

Le premier des Etats Unis d’Amérique mène en l’accélérant un programme d’armes de fission-fusion-fission, polyvectoriel, qui permettra le lancement de milliers d’ogives de 0,3 mégatonnes en vol rasant à une altitude de 4 mètres au dessus du niveau topographique qui seront indétectables par les moyens de radiolocalisation qui permettent déjà la détection des missiles de croisière. Ces vecteurs de petite taille dotés d’une grande autonomie éviteront même les petits arbustes et les structures rocheuses réduites.

 

La République populaire de Chine continue à développer simultanément des armes nucléaires quasi obsolètes et une superarme au Plasma, bien que depuis novembre 1982 il s’agisse de résoudre un problème de réfrigération de vapeur d’Arséniure de Cadmium à l’ancre par manque d’équipes de programmation appropriées. L’arséniure de cadmium n’est pas le composé le plus approprié et bien que leurs spécialistes le soupçonnent, ils persistent heureusement dans cette ligne.

 

Ce courrier a été émis avant la conférence d’Erice. On peut supposer que cette dernière a été suivie avec le plus grand intérêt. On notera au passage l’anachronisme concernant les ogives nucléaires satellitaires qui ne seront évoquées qu’en août 1983 lors de la conférence d’Erice…voir l’article donné dans la note [1] . Les gens qui ont écrit ces lettres étaient étonnamment bien renseignés

Si les missiles de croisière volant au raz des pâquerettes étaient déjà dans l’imaginaire collectif en 1983,

Jamais plus jamais :

Jamais plus Jamais
Jamais plus Jamais

Jamais plus Jamais

http://www.dvdclassik.com/critique/jamais-plus-jamais-kershner

on admirera la précision évoquée mais aussi on notera avec intérêt et inquiétude les informations concernant la Russie et la Chine.

 

Horizon de l'accélération et de la décélération: Espace électromagnétique et capture de l'extension associant géométrie et dialectique. De l'importance des diagrammes.

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